
Dans le podcast de cette semaine, Wanderer nous parle d’aimer notre incarnation malgré les difficultés que nous pouvons rencontrer.
Bonne écoute.
Pourquoi tu galères à aimer ton incarnation (et comment y remédier)
Tu es une âme, une énergie vibrante, un être spirituel. Si tu écoutes ce podcast, pas besoin de te convaincre de ça.
Mais voilà le truc : tu es aussi venu sur Terre pour vivre une expérience dans la matière. Et cette expérience, il faut que tu la vives pleinement. Pas à moitié. Pas en rechignant. Pleinement.
Le paradoxe de l’incarnation
La plupart des personnes incarnées ont vécu des événements difficiles. Des traumatismes. Des souffrances. Ces moments où tu aurais préféré ne jamais être né.
Dans ces conditions, difficile d’aimer être incarné, non ?
La vie peut parfois ressembler à un chemin de croix, et tu te demandes légitimement pourquoi il faut passer par des épreuves aussi complexes.
Mais voici quelque chose de fascinant et totalement contre-intuitif : ce sont souvent les âmes qui ont traversé les épreuves les plus dures qui acceptent le mieux leur incarnation.
Les personnes vivant dans des conditions extrêmement difficiles ont souvent moins de mal à accepter leur vie que celles qui jouissent d’un confort relatif.
Oui, tu as bien lu. La difficulté d’accepter ton incarnation n’a souvent rien à voir avec l’intensité des traumatismes vécus. Étrange, non ?
Pourquoi c’est si dur d’aimer être ici ?
Avant tout, parce que l’incarnation représente une situation radicalement différente de ce que tu connaissais avant. Tu étais habitué à autre chose, à un état d’être complètement différent.
Et puis, il y a ce fameux voile de l’oubli.
Chaque âme passe par là au début de son incarnation. C’est ce moment où tu oublies d’où tu viens, mais surtout où tu perds le contact avec toute ta famille d’âmes, tes guides, tous ces êtres de lumière qui t’accompagnent habituellement.
Tu te retrouves là, seul. Ou du moins, c’est ce que tu crois. Tu te sens abandonné.
Le premier traumatisme : la naissance de l’ego
C’est à ce moment précis que tu vas créer l’ego. Pas par choix conscient, mais par nécessité.
L’ego devient ton armure, ta protection pour évoluer dans ce monde qui te semble hostile.
Ce faisant, tu vis ton premier traumatisme. Un traumatisme fondateur qui te dit : « Tu es seul et abandonné. On t’a laissé dans un endroit dangereux. »
C’est encore plus intense pour les âmes particulières qui viennent sur Terre parfois pour la première fois, ou qui n’ont pas l’habitude de ce monde.
Imagine débarquer dans un environnement totalement étranger, sans mode d’emploi, avec l’impression d’avoir été largué là.
La rébellion de l’enfant blessé
Après avoir vécu ce traumatisme initial, la plupart des personnes prennent une décision radicale : elles décident qu’elles n’aiment pas cette incarnation. Qu’elles n’aimeront jamais être incarnées.
C’est un peu comme un enfant qui fait exprès de ne pas aimer le cadeau de ses parents pour les blesser.
Les nouveaux individus incarnés peuvent décider de rejeter leur incarnation pour faire du mal aux âmes, aux entités, aux énergies qui les ont « abandonnés ».
C’est une forme de vengeance inconsciente. « Vous m’avez laissé ici ? Eh bien, je ne vais pas profiter de ce cadeau. Je vais le bouder. Toute ma vie s’il le faut. »
Le grand malentendu
Tout part d’un malentendu gigantesque. En réalité, aucune âme qui s’incarne n’est abandonnée. Jamais.
Mais comme tu coupes tes capacités à ressentir ce qui t’entoure au moment de l’incarnation, tu ne peux plus percevoir les énergies qui sont là, autour de toi, avec toi, toujours.
Tu as l’impression d’être seul, et tu bases toute ta vie sur ce premier traumatisme.
Tu décides alors que l’incarnation est quelque chose de terrible. Une punition. Quelque chose qui t’amène vers le mal-être, le malheur. Quelque chose de fondamentalement négatif.
Quand les religions en rajoutent une couche
Les religions n’ont pas arrangé les choses. En parlant de la chute du paradis, du paradis perdu, elles ont renforcé cette idée que l’incarnation serait une punition.
Comme si tu avais été chassé du paradis et que tu devais maintenant prouver ta valeur. Comme si l’incarnation ne servait qu’à te mettre des challenges pour tester si tu mérites de retourner au paradis.
Dans ces conditions, franchement, qui pourrait aimer l’incarnation ?
Et ça continue. Certaines personnes qui n’aimaient pas leur incarnation ont décidé que les plaisirs liés au corps, à la matière, étaient des péchés. Qu’ils étaient mauvais et empêchaient le retour au paradis.
Finalement, en suivant ces préceptes religieux, les personnes les moins incarnées seraient celles qui auraient le plus de chances de retourner au paradis.
Le twist final : la vérité paradoxale
Mais voici la vérité qui va tout chambouler : en réalité, les personnes les moins incarnées sont celles qui ont le moins de probabilité d’accomplir ce pour quoi elles sont venues sur cette Terre.
Et devine quoi ? Elles devront se réincarner encore et encore, jusqu’à ce qu’elles acceptent enfin leur incarnation et réalisent leur mission.
C’est le paradoxe ultime : le moyen le plus rapide de ne plus avoir à te réincarner sur cette planète est d’accepter et d’aimer ton incarnation. Pour réaliser ta mission. Tout simplement.
S’ouvrir à l’incarnation, c’est s’ouvrir au bonheur
C’est en t’ouvrant à ton incarnation que tu t’ouvriras au bonheur véritable. Que tu t’ouvriras à créer la vie que tu veux. Pour toi, certes, mais aussi pour les autres, pour le monde, pour l’univers entier.
Ton incarnation n’est pas une punition. Elle n’est pas un exil du paradis. Elle est une opportunité magnifique d’expérimenter, de créer, de ressentir, de vivre pleinement.
Alors, où tu en es ?
Es-tu d’accord avec cette vision ? Ou au contraire, est-ce que cela crée en toi une forme de rébellion ? C’est normal. Cette rébellion fait peut-être partie de ton premier traumatisme.
La question n’est pas de savoir si tu dois être d’accord ou pas. La question est : qu’est-ce que cela réveille en toi ? Quelle résistance ? Quelle peur ? Quelle colère ?
Le choix t’appartient
Tu peux continuer à vivre ton incarnation comme une corvée, une épreuve à endurer en attendant de « retourner à la maison ». Ou tu peux choisir d’embrasser pleinement cette expérience extraordinaire qu’est la vie dans la matière.
Tu peux continuer à punir inconsciemment ces énergies qui t’ont « abandonné » en refusant de profiter de ton incarnation. Ou tu peux comprendre qu’elles ne t’ont jamais abandonné, qu’elles sont toujours là, et que tu as juste oublié comment les percevoir.
Réapprendre à sentir
Le travail, c’est de réapprendre à ressentir ce qui t’entoure. De reconnecter avec ces énergies, ces guides, cette famille d’âmes qui n’ont jamais cessé d’être à tes côtés.
C’est de comprendre que le voile de l’oubli n’était pas une punition, mais une nécessité pour vivre pleinement l’expérience humaine. Sans ce voile, tu ne pourrais pas vraiment expérimenter, apprendre, grandir de la même façon.
L’incarnation comme cadeau
Et si tu regardais ton incarnation non plus comme une punition, mais comme un cadeau précieux ? Un cadeau que tu as choisi, que tu as voulu, avant même de naître ?
Imagine que tu es venu ici volontairement, avec un projet, une mission, des expériences à vivre. Que tu savais que ce serait parfois difficile, mais que tu as dit « oui » quand même, parce que l’opportunité valait la peine.
Profite de ton incarnation
Profiter de ton incarnation ne signifie pas que tout sera facile. Les challenges, les traumatismes, les difficultés font partie du chemin. Mais ils ne sont pas le chemin lui-même.
Le chemin, c’est comment tu choisis de vivre avec tout ça. Comment tu choisis d’embrasser l’expérience entière, avec ses hauts et ses bas, ses joies et ses peines.
C’est reconnaître que même dans les moments les plus sombres, tu n’es jamais vraiment seul. Que cette solitude que tu ressens est une illusion créée par le voile de l’oubli, par ton ego qui essaie de te protéger.
La libération par l’acceptation
L’acceptation de ton incarnation n’est pas une résignation. C’est une libération. C’est arrêter de lutter contre ce qui est. C’est arrêter de gaspiller ton énergie à résister à ta propre vie.
C’est choisir de danser avec l’incarnation plutôt que de la combattre. De l’embrasser plutôt que de la fuir. De l’aimer plutôt que de la rejeter.
Et paradoxalement, c’est quand tu acceptes pleinement ton incarnation que tu peux commencer à la transformer. À créer la vie que tu veux vraiment vivre.
Et maintenant ?
Maintenant, la balle est dans ton camp. Tu as entendu cette perspective. Tu as peut-être senti quelque chose bouger en toi. Ou peut-être que tu résistes encore.
Quoi que tu ressentes, c’est parfait. C’est là où tu es. Et c’est exactement là où tu dois être pour commencer ce voyage vers l’acceptation et l’amour de ton incarnation.
Alors, profite bien de ton incarnation. Vraiment. Pleinement. Sans retenue.
Parce qu’au final, c’est exactement pour ça que tu es ici.