Ai-je le droit d’être heureux ?

Le bonheur est le ressenti le plus recherché sur Terre. Presque toutes nos actions sont destinées à trouver cette chose à la fois espérée et mystérieuse que le bonheur.

Mais qu’est-ce que le vrai bonheur et y avons-nous réellement droit ? Se l’autoriser n’est pas aussi évident que l’on peut le croire.

Dans cet article, nous allons manger en profondeur dans nos autorisations ou nos interdictions à ressentir le bonheur.

L’argent fait-il le bonheur ?

Nous nous trouvons dans un monde avant tout matérialiste. Généralement, on nous fait croire nos gains extérieurs peuvent nous faire atteindre le bonheur. Mais il suffit de voir la vie de tant de millionnaires ou de milliardaires pour nous rendre compte que l’argent ne fait pas le bonheur.

À l’inverse, la croyance qui consiste à dire que l’argent empêche le bonheur est également fausse. Sinon on retrouverait beaucoup de gens heureux parmi les sans-abris.

Même si les publicités essaient de nous faire croire que consommer nous rendra heureux et que dépenser de l’argent peut nous donner un boost de dopamine momentané, le bonheur qui perdure n’est pas aussi simple à atteindre que de faire chauffer sa carte de crédit.

Alors comment atteindre le bonheur ?

Si l’argent ne fait pas le bonheur, alors comment pouvons-nous atteindre ce Graal tant espéré ? Est-il seulement possible de l’atteindre ?

Avant même de commencer à vouloir l’atteindre, il est important de se plonger en nous et de voir si nous voulons nous autoriser le bonheur ou pas. En général, dès que nous commençons à y penser, notre ego va nous affirmer que nous nous autorisons le bonheur, bien sûr, qui voudrait s’empêcher de l’atteindre ?

Nous allons voir que nous sommes souvent notre plus grand obstacle au bonheur, et qu’en nettoyant ce qui en nous nous empêche d’être heureux, nous pourrons alors simplement laisser le flux de la vie passer à nous.

Les attentes

Le premier élément à observer est ce que nous pensons être le bonheur. Très souvent, nous avons des attentes par rapport à ce ressenti. Nous pensons qu’il doit être comme ci ou comme ça.

Souvent, nous nous référons à des épisodes passés dans lesquels nous nous sommes sentis heureux, parce que nous avions un boost de neurotransmetteurs. Mais ces épisodes n’ont jamais duré, car ils n’étaient pas le vrai bonheur.

Du coup, si nous plaçons cette croyance de ce qu’est le bonheur dans ce que nous recherchons, nous risquons de passer à côté du vrai bonheur. Peut-être même l’avons-nous déjà ressenti, mais sans savoir ce qu’il était.

Il est donc important de prendre un moment pour voir si nous avons des attentes par rapport au bonheur ou si nous sommes prêts à le laisser simplement nous traverser et s’installer dans notre coeur.

Les injonctions et les croyances

Nous avons, en règle générale, beaucoup d’injonctions et de croyances concernant le bonheur. Beaucoup de ces dernières viennent de nos éducateurs. Mais d’autres peuvent provenir de tous les traumatismes qui se sont passés durant notre enfance ou notre vie adulte.

En règle générale, les personnes que nous avons pu croiser au cours de notre vie ne connaissent pas le bonheur. Elles ont souvent des croyances et des injonctions qui les empêchent de l’atteindre. Comment donc aurait-elle pu nous transmettre ce goût du bonheur et les possibilités de nous rendre compte de la manière dont nous pouvons l’atteindre dans notre vie ?

Voici quelques-unes de ces croyances, mais il en existe certainement, presque autant qu’il existe d’êtres humains 😉

C’est égoïste et mauvais d’être heureux si les autres ne le sont pas

Les personnes sensibles, comme les âmes incarnées particulières, éprouvent souvent de la difficulté à ressentir du bonheur si leurs proches, ou moins proches, sont malheureux. Comment pourrait-on accepter d’être heureux si les autres ne le sont pas ?

Cela limite grandement toutes leurs possibilités d’atteindre le bonheur, car nous nous en privons volontairement, par loyauté envers les autres.

Bien sûr en y pensant cela n’a pas vraiment de sens : en général, nous avons plus de chance de permettre aux autres d’être heureux en l’étant nous-même. Cependant, notre inconscient et celui des autres a souvent une autre opinion : souvent, nous pouvons considérer le bonheur des autres comme aggressif.

Le bonheur est dangereux

Beaucoup de personnes considèrent au fond d’elles-mêmes que le bonheur est une chose dangereuse. Il s’agit d’une forme d’idée de karma, de retour de bâton ou de punition divine.

Nous avons la crainte que dès que nous serons heureux, la vie nous fera un sale coup. En général, les personnes qui ont cette croyance s’arrangent pour que cela arrive afin de se donner raison. À la fin, pour elle, mieux vaut rester malheureux pour éviter les problèmes.

Les autres sont plus exigeants lorsqu’on est heureux

On peut aussi avoir la croyance qu’on en attend plus de la part des gens heureux. Vu qu’ils sont heureux, ils peuvent au moins faire cela pour les autres qui ont des difficultés.

Lorsque nous avons cette croyance, nous pouvons souvent nous sentir obligé de faire plus dès que nous nous approchons du bonheur. Nous pouvons alors rentrer dans une forme de suractivité et de fatigue. Il peut alors nous sembler impossible de maintenir cet état de bonheur et nous replongeons vers le malheur afin de pouvoir nous reposer.

Il est vrai que les gens sont souvent beaucoup plus tolérant avec des personnes malheureuses qu’avec les personnes heureuses.

L’influence des publicités

Dans notre société où notre cerveau est abreuvé de publicités, où les politiques et les marchands ne souhaitent pas que nous pensions par nous mêmes, on cherche à nous faire croire que le bonheur se trouve dans ce qu’on achète.

Il suffit de regarder les publicités pour croire qu’on ne peut être heureux qu’en achetant des chaussures ou des habits. J’ai même vu une publicité qui affirmait que “le bonheur est dans la cuisine”.

Même si nous pensons ne pas prêter attention à ces publicités, leur répétition finit par impressionner notre inconscient. Nous glissons alors plus ou moins vite vers la croyance que notre bonheur se situe à l’extérieur de nous.

Nous devenons alors dépendant de l’extérieur pour obtenir des bribes de bonheur et nous empêchons d’avoir accès au vrai bonheur au fond de nous.

Les bénéfices secondaires au malheur

Consciemment, personne n’aime être malheureux. Mais inconsciemment, la tristesse peut nous apporter des bénéfices secondaires, qui semblent importants pour notre inconscient.

Par exemple, nous plaindre peut nous permettre d’avoir l’illusion de nous sentir mieux ou de nous protéger contre les difficultés du monde.

Même si notre esprit conscient préfère le bonheur à ces soi-disant avantages, ce n’est généralement pas le cas de notre inconscient pour lequel un avantage immédiat vaut généralement mieux qu’un avantage futur hypothétique.

S’autoriser le bonheur

Nous pensons souvent qu’il est difficile de trouver le bonheur. En réalité, ce n’est pas difficile de le trouver, car le bonheur est notre nature originelle, il suffit d’observer un enfant qui rit pour nous en rendre compte.

En réalité, nous ne sommes généralement pas heureux car nous nous en empêchons. Nous créons une barrière entre nous et le vrai bonheur divin. Nous cherchons alors des bribes de bonheur à l’extérieur de nous en croyant de plus en plus que ces petits bouts de bonheur sont tout ce à quoi nous avons droit et qu’ils dépendent de ce que nous sommes capables d’avoir et de faire.

L’introspection du bonheur

Le premier élément pour atteindre le bonheur est de comprendre ce qui nous empêche de l’atteindre. Cela demande généralement un moment d’introspection afin de comprendre tous les mécanismes qui nous retiennent et de les transformer.

Nous pouvons pour cela utiliser les différents outils présentés sur ce site ou proposés par de nombreux coachs ou thérapeutes.

Une méditation qui engage le mental, l’émotionnel, le corps et l’énergétique peut se montrer très puissante pour ce type de travail. Si vous êtes intéressé, nous pouvons vous proposer une méditation guidée pour vous aider.

Il est également possible de demander l’aide d’un thérapeute ou un maître si ce dernier connaît le chemin vers le bonheur (et donc l’a déjà parcouru).

Plonger dans son cœur

Une fois ses barrières au bonheur vues et transformées, nous pouvons rechercher le vrai bonheur. Pour le trouver, il est important de tourner notre regard vers l’intérieur. Tant que nous le cherchons à l’extérieur, nous ne pourrons jamais le trouver ou il ne durera jamais longtemps.

Ce n’est qu’en plongeant dans notre cœur que nous pourrons découvrir notre vrai bonheur et nous y installer de manière continue. Il pourra alors s’installer dans notre quotidien.

Nous vous souhaitons une bonne plongée dans la joie et le bonheur et avons hâte de découvrir votre chemin.

Amicalement vôtre,

Wanderer