Beaucoup de personnes qui ne se sentent pas vraiment à leur place dans leur vie et sur cette Terre se demandent si elles peuvent être des âmes incarnées particulières et en particulier un-e Starseed.

Parmi les êtres humains, peu de personnes croient vraiment à l’existence des Starseeds. Croire qu’on en est un-e implique donc d’aller contre l’inconscient collectif et les égrégores présents dans notre société. Et, dans ce cadre-là, il n’est d’autant plus pas évident de passer les doutes de notre mental.

Dans cet article, nous allons étudier comment se sortir des idées reçues et des énergies (égrégores), qui nous obligent à rester dans une forme de pensée, afin de pouvoir déterminer dans le fond de notre cœur si nous sommes ou non des Starseeds.

Penser qu’on pourrait être Starseed

Pour quelle raison pourrait-on penser qu’on pourrait être un Starseed ?

Beaucoup de personnes ne se sentent pas bien sur cette planète ni dans leur vie. Bien qu’elles soient sur cette Terre, elles se sentent tellement différentes des autres humains qu’elles n’ont pas l’impression de faire partie de la même espèce.

Vient alors le moment de se demander à quelle espèce elles appartiennent. La notion de Starseed correspond bien à ce qu’elles ressentent, mais il est difficile de croire que l’âme puisse venir d’une autre planète. Cela va complètement à l’encontre de tout ce que l’on a appris. Sans compter que ça peut paraître orgueilleux de se croire si particulier.

L’inconscient collectif

Dans les visions spirituelles anciennes, il est fait mention du fait que nous sommes tous liés. Il existe des connexions entre tous les êtres humains.

Mais c’est Karl Gustav Jung qui a officialisé en premier la notion d’inconscient collectif. Il a en effet remarqué que les différentes civilisations à travers le monde avaient toutes les mêmes archétypes, comme si elle avait été en communication depuis la nuit des temps. Son hypothèse était que l’inconscient des humains ne formaient qu’un. Au lieu d’avoir chacun notre inconscient, nous partagerons l’inconscient de l’humanité.

Plus récemment, les recherches sur le champ morphique ou l’intrication quantique vont dans la même direction.

L’humain, une espèce grégaire

L’être humain est un animal social. Il a besoin de se trouver au sein d’un groupe plus ou moins grand. D’ailleurs dans l’histoire humaine, la plus grande des punitions est l’isolement ou le bannissement.

Nous avons ainsi de la peine à avoir des pensées ou poser des actions qui nous isoleraient du groupe. Prétendre ou même penser être un Starseed va à l’encontre d’un grand nombre de croyances qui se trouvent dans l’inconscient collectif. Cela est donc potentiellement dangereux et réveille les mécanismes de défense de notre mental.

Nous allons préférer douter, voir renoncer à cette idée plutôt que de risquer de nous retrouver isoler de celles et ceux qui nous sont proches l’inconscient collectif. Même les gens qui sont sûrs d’être des Starseeds ont des moments de doute où ils préféreraient être normaux.

Les extraterrestres et la réincarnation

Avant de pouvoir pleinement accepter qu’on est Starseed, il est nécessaire de croire qu’il existe d’autres formes de vies dans l’univers et que les âmes se réincarnent de manière régulières. Sinon, la notion même de Starseed va se confronter à nos croyances profondes.

Si beaucoup de personnes croient qu’il y a de la vie ailleurs dans l’univers, peu imaginent réellement la présence de civilisations avancées dans notre galaxie. Les réactions par rapport aux personnes qui disent avoir vu ou enlevés par des extraterrestres en sont la preuve. Prétendre venir d’une autre planète est ainsi un risque difficile à prendre. Même si on n’en parle à personne, cela nous place en opposition de l’inconscient collectif.

Se réincarner

Même si la réincarnation est bien plus acceptée dans le monde, ce concept est peu présent dans notre culture judéo-chrétienne.

Croire en la réincarnation va donc à l’inverse des croyances de nos ancêtres. Le respect que l’on a par rapport à ses anciennes croyances, même si ce ne sont plus les nôtres, peut nous faire douter de la possibilité que cette vie ne soit pas la première.

Vouloir être particulier

L’une des critiques les plus régulière que nous fait notre mental quand nous pensons être un Starseed est : “pour qui te prends-tu pour penser être aussi spécial ?“

Même si les Starseeds existent, se dire qu’on en est un consiste en une étape supplémentaire difficile à franchir. Si nous sommes une âme extraterrestre, cela signifie que nous nous sommes incarnés sur Terre pour une raison précise et que nous avons certains dons. Notre ego peut soit s’en enorgueillir, soit trouver qu’on est prétentieux.

En réalité, être un Starseed ne doit pas être une fierté. Cela rend particulier et entraine souvent plus de souffrances que d’avantages, mais n’a rien d’incroyable. C’est comme ça, c’est tout.

Avoir peur du rejet

Un élément particulier de l’humanité est que nous voulons à la fois être unique et en même temps ne pas sortir du rang. Il suffit de voir le comportement des adolescents qui veulent s’habiller de manière différente, mais qui à la fin sont tous ou presque vêtus de manière identique. On remarque la même chose sur les réseaux sociaux où chacun essaie d’être original, mais fait la même chose que son voisin.

Cela me rappelle un livre écrit par un scénariste, lorsqu’il avait écrit un scénario original, les producteurs lui avaient dit qu’ils ne cherchaient pas un texte original, mais quelque chose de commun qui a l’air original. C’est le moteur de base de la vie en société : ressembler trop aux autre nous fait disparaître dans la masse, être trop unique nous fait voir de tous, ce qui est potentiellement dangereux.

La plupart d’entre nous sommes programmés pour avoir une peur panique du rejet. Même les personnes qui le cherchent en ont en général peur, mais ils affrontent leur peur en la provoquant. Seules les personnes qui ont été élevées dans un milieu totalement tolérant ou qui ont su se détacher de leurs peurs par des traumatismes ou leur travail personnel peuvent vivre sans ce sentiment.

Notre mental va donc préférer nous faire douter de notre vraie nature dans le but de nous protéger du rejet. Mieux vaut ne pas être heureux et épanoui que rejeté.

Trop de poids sur mes épaules de Starseed

L’ensemble des écrits ou des vidéos qui parlent des Starseeds expliquent souvent combien leurs responsabilités sont importantes. Après tout, si des âmes avancées viennent s’incarner sur Terre, ça doit bien être pour une bonne raison. Même si notre ego peut s’enorgueillir un moment de ses capacités extraordinaires de Starseed, dans le fond, les responsabilités que cela implique peuvent lui faire très peur.

Si j’admets à et en moi-même que je suis un Starseed, cela signifie que je ne suis pas juste là pour m’occuper de ma petite vie, mais pour aider l’humanité et le Terre dans leur évolution. Ce programme peut faire très peur à l’ego et quel meilleur moyen d’éviter de se mettre cette pression que d’ignorer notre vraie nature.

La trahison des siens

Avant qu’un Starseed ne s’incarne sur Terre, il est entouré par tous ses proches qui lui promettent de l’accompagner dans ce voyage difficile. Alors que son âme s’incarne dans un corps, ses perceptions des énergies se déforment et disparaissent en grande partie. Comme il ne voit plus ses amis, il pense avoir été abandonné.

Cette trahison est la première et la plus grande des blessures d’un Starseed. En grandissant, il essaie de l’enterrer, d’oublier cette souffrance sans jamais y parvenir totalement.

Penser que nous pouvons être un Starseed nous remet immédiatement en face de cette blessure insupportable. Souvent, nous préférons alors ne plus y penser et retourner à des occupations moins dangereuses. De tout de façon, cette histoire de Starseed c’est idiot.

Aller au-delà de ses blocages

Pour découvrir notre vraie nature, nous devons dépasser tous les obstacles qui se situent entre nous et la vérité. Dans le prochain article, nous vous présenterons des outils qui vous permettront de dépasser ces difficultés et vous rapprocher de votre vraie nature.

Amicalement vôtre,

Wanderer & Nïnji