L’auto-discipline est-elle un gros mot ?

Beaucoup de coachs parlent de l’auto-discipline comme d’un élément primordial à avoir pour atteindre ses objectifs. En même temps, un grand nombre de personnes se sentent énervées dès qu’on prononce ce mot. Et, au lieu de les aider, la discipline les démoralise et les pousse à arrêter. Du coup, ça ne devient pas loin d’être un gros mot ou du moins un mot tabou.

Pourtant, la bonne discipline est essentielle à la réussite de notre vie, quelque soit le domaine et la définition. De nombreuses études montrent que les personnes qui ont une bonne discipline sont plus heureux, vivent plus longtemps avec plus d’argent et d’amis…

Nous avons tous un temps limité pour faire ce que nous aimons et réaliser nous objectifs. Avoir une bonne discipline nous assure que nous pourrons l’utiliser au mieux.

Alors, qu’est-ce qui nous empêche d’avoir cette auto-discipline si bénéfique ? Quels sont les pièges de la discipline ?

Nous allons consacrer plusieurs articles sur le sujet en vous donnant des astuces pour trouver l’auto-discipline qui vous correspond.

Les bienfaits de l’auto-discipline

Les avantages d’avoir une bonne discipline sont tellement nombreux qu’ils sont impossibles à tous lister. Mais, voici une sélection de ceux qui nous ont semblé les plus pertinents :

  • Pour sa santé physique et son énergie :
    • Faire une activité physique régulière
    • Bien manger, éviter les grignotages
    • Éviter les addictions
    • Conserver sur le long terme une bonne hygiène de vie
    • Trouver des ressources insoupçonnées en soi
  • Pour ses affaires, son travail et ses projets :
    • Avancer régulièrement dans son travail au lieu de procrastiner
    • Tenir le cap même dans les moments difficiles, rebondir quand ça ne va pas
    • Ne pas se laisser distraire par tous les artifices de la société
  • Pour son développement psychologique et spirituel :
    • Méditer quotidiennement
    • Répéter ses affirmations ou autres exercices sur le long terme
    • Suivre des formations jusqu’au bout
    • Mettre son développement personnel et spirituel au premier plan

Il ne s’agit là que de quelques possibilités, à vous de trouver les vôtres.

Âmes incarnées particulières et discipline

Les AIP (surtout les starseeds, anges terrestres, avatars et les nouvelles âmes) éprouvent particulièrement de la difficulté à trouver leur équilibre entre une rigidité excessive et une procrastination continue.

Dans la lumière, il n’y a pas vraiment d’effort à effectuer et rien n’est une question de contrôle et de discipline. Sur leur précédente planète, les Starseeds avaient accès à des technologies de lumière très avancées. Chaque pensée pouvait se matérialiser sans effort.

À leur arrivée sur Terre, les âmes incarnées particulières sont confrontées à une grande difficulté : devoir faire des efforts pour parvenir à vivre. Certaines choisissent la rigidité pour agir coûte que coûte sans tenir compte de leurs besoins et leurs limites. D’autres préfèrent repousser leurs actions au lendemain, ils procrastinent.

Les unes comme les autres n’arrivent pas à mettre en place une discipline qui leur permet d’avancer dans leurs projets. Pour percevoir à enfin de serveur bien sûr cette planète et à réaliser leur mission, il est nécessaire qu’elles trouvent les moyens de mettre en place une auto-discipline qui leur corresponde.

Discipline n’est pas contrôle

Une erreur classique est de confondre discipline (et auto-discipline) avec le contrôle. Par exemple, on imagine bien ces parents qui disent apprendre la discipline à leurs enfants en les punissant durement. En réalité, ils essaient de les contrôler pour qu’ils obéissent. Ce n’est absolument pas la même chose.

L’énergie du contrôle est destructrice, pas créatrice. Plus on essaie de contrôler son esprit, ses émotions, son entourage, sa vie, plus nous nous rigidifions jusqu’à l’explosion ou la maladie.

La discipline vient de l’intérieur. Ce n’est pas faire quelque chose car il faut le faire, mais parce qu’on veut le faire, parce qu’on sait que c’est le mieux pour nous, même si dans l’instant on préférerait se reposer.

Faire la différence entre discipline et contrôle

Ce n’est pas toujours évident de déterminer si on est dans le contrôle ou la discipline. Il y a cependant un certain nombre de points qui permettent de se faire une idée assez claire :

Agir pour soi ou pour plaire

La discipline vient de soi, de son envie profonde. Elle n’est pas mise en place pour plaire aux autres. Par exemple, si me remets au sport car ça plaît à ma compagne, c’est plutôt du contrôle, si je le fais car ça me plaît d’être en forme, c’est sans doute de la discipline.

Agir parce qu’il faut ou parce que je veux

En général, si on fait quelque chose parce qu’il faut, c’est du contrôle. La discipline se base plutôt sur le fait de vouloir.

Cela ne signifie pas que ce n’est pas difficile de se lever tous les matins 30 minutes plus tôt pour méditer. C’est simplement différent si je le fais parce que je sais que ça va me faire du bien ou si c’est juste ce qui se fait.

Écouter son mental ou son cœur

Notre mental et notre ego ont tendance à agir dans le contrôle. Par contre, ce qui vient de notre cœur correspond davantage à de la discipline.

Quand vous voulez mettre en place de nouvelles habitudes, prenez un moment pour estimer si cette envie vient de votre mental ou de votre cœur. Est-ce que vous avez vraiment envie de cela ?

Fluidité contre blocages

Même si mettre en place de la discipline est difficile, cela se fait généralement dans une certaine fluidité. Si vous sentez beaucoup de blocages, il faut se poser la question de savoir si vous n’essayez pas de contrôler les événements. Il est possible aussi que ce soit liés à vos croyances limitantes.

Il est en tout cas important de faire un peu d’introspection pour déterminer d’où provient ce manque de fluidité.

Un procrastineur ne manque pas de volonté

Quelqu’un qui procrastine est souvent jugé comme n’ayant pas de volonté. En réalité, cela n’a rien à voir avec cela. Si vous êtes du genre à procrastiner, vous pouvez tout de suite arrêter de vous juger négativement.

Une personne procrastine car dans l’instant présent, elle a davantage d’éléments qui lui disent de ne pas agir que d’éléments qui la poussent à agir.

Par exemple, si je veux faire du sport tous les matins pour être plus musclé et ressembler à une image vue dans un magasine. Après quelques jours, je vais constater qu’il n’y a pas de grands changements, que je suis toujours aussi éloigné de mon objectif. Du coup, quand il y aura une lutte en moi entre faire du sport et me reposer, le résultat est évident. Je vais toujours faire ce que mon inconscient perçoit comme le plus avantageux ici et maintenant.

Un exemple typique est le tabac : parler à un fumeur de risque potentiel de cancer n’aura que peu de poids face au plaisir immédiat de fumer. Par contre, payer ses cigarettes 3x plus cher peut être un argument valable. Beaucoup de personnes arrêtent de fumer quand leur inconscient comprend qu’elles ont donné leur libre arbitre à la cigarette. Le problème immédiat de fumer devient plus important que l’avantage.

Éviter de procrastiner

Notre inconscient, qui détermine entièrement notre capacité à agir, ne s’intéresse qu’au présent. Pour éviter de procrastiner, il est donc important de se concentrer sur les bénéfices directes d’une activité. Par exemple, je me sens bien après avoir fait mes 10 minutes de sport ou ma méditation… Je suis heureux d’avoir pu éviter de me sentir fatigué après avoir mangé trop de sucre…

Avant de mettre en place une nouvelle activité ou de changer une habitude, il est très important de réfléchir aux bénéfices immédiats qu’on peut en retirer et pas à ceux qui peuvent arriver dans 6 mois. Cela peut simplement être le plaisir d’avancer maintenant sur son projet.

Ceux qui monopolisent leurs pensées sur le futur auront généralement beaucoup de difficultés à aller au bout de leur plan dans procrastiner.

Des peurs ou des bénéfices secondaires

Il arrive également que nos peurs inconscientes nous empêchent d’avancer. Imaginons que je veuille développer un projet, mais que j’ai très peur d’échouer. Mon inconscient m’empêchera d’avancer. Si je ne termine jamais, selon lui je ne risque pas d’échouer.

On peut aussi avoir des bénéfices secondaires inconscients à la situation qui nous empêchent de réellement vouloir les changer. Par exemple : mon inconscient apprécie de jouer les victimes, il va donc m’empêcher de mettre en place une situation dans laquelle je serai responsable de ma propre vie.

Un manque de cohérence

Une autre raison de procrastiner est un manque de cohérence entre nos actions et ce qu’on veut vraiment. Imaginons que je cherche à créer un commerce de vêtements, mais que mon désir profond soit de soigner les gens. Je resterai à ne rien faire, incapable de me décider entre ce que mon cerveau trouve plus raisonnable et ce que veut mon cœur.

Trouver les causes de sa procrastination

Pour arrêter de procrastiner, il est inutile d’essayer à tout prix de se mettre en mouvement. C’est juste une occasion de s’épuiser et de procrastiner encore plus.

Le plus efficace est de découvrir en toute honnêteté quelles sont les raisons qui nous poussent à procrastiner et décider si on veut les conserver ou pas. Si on accepte de changer, alors il est important de se faire aider pour modifier des habitudes de vie.

De la structure interne

Le mot discipline ayant cette conotation négative, nous aimons aussi parler de structure interne. Cela montre que tout doit venir de l’intérieur et pas d’agents externes. Également, que l’important est de mettre de la structure.

En effet, la vraie discipline est une structure que nous créons à l’intérieur. Cette dernière va modifier notre manière d’agir à l’extérieur et nous permettre de mettre en place ce que nous désirons vraiment.

La structure interne est sans doute l’élément le plus important à la réussite de tous projets, qu’il soit professionnel, personnel ou spirituel. C’est donc le premier élément à mettre en place.

L’autodiscipline à la base de votre développement

Les dizaines d’articles trouvés sur Seed of Unity et bien plus partout sur internet, les milliers de livres sur le sujet… Nous avons tous largement assez d’exercices pour évoluer.

Pourtant, qui peut dire en toute honnêteté qu’ils les appliquant quotidiennement ? Pu même de manière hebdomadaire ?

Pour vous aider à développer votre auto-discipline, nous allons écrire une série d’articles sur le sujet au cours des mois à venir.

Et vous, considérez-vous avoir une bonne auto-discipline ? Qu’est-ce que vous amènerai une meilleure structure interne dans votre vie ?

Amicalement vôtre,

Wanderer & Nïnji

One thought on “L’auto-discipline est-elle un gros mot ?

  1. Je ne connaissais pas l’auto discipline, je pousse beaucoup sur la responsabilisation. J’imagine que c’est tres connexe comme notions au vu de ce que je lis 🙂
    Merci pour l’article!

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