La colère primordiale

Quand cette colère au fond de nous nous fait vibrer.

Qu’elle nous donne envie d’hurler sans savoir pourquoi ou contre qui !

Et qu’on n’en peut plus de rester ici, mais sans réellement vouloir partir !

Mais bon sang d’où vient cette rage qui nous empêche de vivre ?! Cette colère qui nous fait saboter notre propre existence ?

Tout est de la faute de maman !!!

La croyance générale souligne souvent que la plupart de nos soucis sont liés à nos parents, surtout notre mère selon Sigmund Freud.

Certaines branches de la psychologie expliquent même que notre vie est déterminée par ce qui est arrivé dans notre enfance, avant nos 7 ans, l’âge de raison. A 7 ans, le conscient se met bien en place. Avant, l’inconscient mène la barque et les enfants sont donc très vulnérables aux injonctions, à tout ce qui se passe dans leur vie.

Nous en voulons bien souvent à nos parents biologiques ou adoptifs, nous rejetons sur eux la responsabilité de notre mal-être, de nos échecs. Qui n’a jamais pensé que si son enfance avait été différente sur tel ou tel point, maintenant il serait épanoui/heureux/bien dans sa peau ?

Et si la source de notre colère était à la fois plus lointaine et complexe ?

Avant l’incarnation

L’âme que nous sommes se prépare à l’incarnation. Elle sait que le voyage sera difficile, mais elle a confiance. Toute sa famille d’âme est avec elle pour l’accompagner. La source est présente directement dans ce processus, vu qu’elle est partout, elle est tout.

Le processus est une forme de fête remplie d’amour, de joie et de lumière. L’âme sait qu’elle s’embarque dans une aventure qui sera un challenge, mais elle ne craint rien vu qu’elle ne sera jamais seule.

L’incarnation

Puis vient l’arrivée mouvementée de l’âme dans ce corps, avec toutes ces vibrations, ces énergies inconnues. L’apprentissage de la limite. Comme ses vibrations ralentissent pour s’accorder à la matière, notre âme perd une grande partie de ses perceptions et connexions naturelles.

Elle n’arrive alors plus à voir ou à sentir ni la source ni sa famille d’âme. Pour elle, ceux qui avaient promis de l’accompagner pendant toute l’aventure l’ont abandonnée !

Voilà d’où vient notre premier sentiment d’abandon.

La grossesse et l’accouchement

Nous essayons de nous adapter à ce nouveau milieu, dans le ventre de notre mère. C’est étrange, difficile, mais nous faisons de notre mieux.

Certaines âmes ne peuvent tout simplement pas se faire à la matière et retournent à la source, d’autres restent pour continuer un processus d’expériences. Nous avons une mission à accomplir, même si nous avons été abandonnés.

Ils ont certainement eu un problème, ils nous contacteront bientôt…

Puis, quelques mois plus tard, vient l’accouchement, la délivrance. Ce qui est d’ailleurs plutôt un traumatisme du point de vue du nouveau né.

Sortit d’un milieu chaud et rassurant, nous nous retrouvons souvent posés seul sur un lit de la maternité d’un hôpital.

La séparation sans fin

D’âme baignant dans l’unité à fœtus dans le ventre de sa mère à bébé laissé seul : le désarroi de notre moi énergétique et du corps émotionnel se transforme alors rapidement en colère et nous poursuit toute notre vie.

Comment ont-ils pu nous trahir ainsi, c’est trop injuste !

Les premières blessures de trahison et d’injustice s’ancrent ainsi en nous.

Plus nous nous sentons déconnectés, plus nous matérialisons des situations qui nous poussent à nous croire déconnectés qui nous font nous sentir de plus en plus déconnectés. C’est un cercle sans fin.

Création d’ego et mental

Pour se protéger de ce monde et de la solitude, l’âme créé alors ego et mental qui “protègent” l’être vulnérable que nous croyons êtres des difficultés de la matière. Cette protection qui peut sembler nécessaire et sécuritaire au départ est ce qui nous sépare totalement de ce que notre âme désire par dessus tout : retourner à l’unité.

Ce sentiment de séparation fait apparaître le monde comme un endroit encore plus dangereux, ce qui renforce ego et mental, nos soi-disant protecteurs. Plus ils ont de pouvoir, et plus nous sommes séparés et apeurés.

C’est un cercle vicieux où la plupart des humains tombent, surtout les AIP.

Des compensations illusoires

Alors, pour se sentir “mieux, on passe notre vie à accumuler le maximum de richesses, de pouvoir. Dans le même temps, on cherche à contrôler et souvent enrégimenter notre monde, pensant éliminer les dangers qui nous menacent. Alors, qu’en fait, nous nous barricadons à l’intérieur de notre propre prison, perdus dans des illusions en espérant trouver le bonheur en vain.
Ou alors, nous nous coupons de ce que nous sommes, ne vivant pas vraiment notre vie.

Derrière ces actions désespérées se cache une blessure profonde sur laquelle viennent se greffer toutes les autres : la colère d’avoir été abandonné par la source, le lieu de l’unité.

Quand on en a marre

Malgré tous les éléments extérieurs accumulés, les heures de psychothérapie et d’introspection, le mal-être ne s’estompe jamais vraiment. Il semble disparaître quelques temps puis revient plus fort que jamais.

A force de vivre dans la colère, de souffrir de culpabilité et de rancœur, vient un moment où nous en avons marre d’en avoir marre. C’est souvent la première étape vers la guérison.

Origine de la colère

Après avoir accusé ses parents, son conjoint, le gouvernement, les étrangers, le réchauffement climatique, des virus et des bactéries d’être à la source de notre déséquilibre intérieur sans que ça ne nous apporte de réconfort, nous tournons finalement notre attention vers la source, quel que soit le nom qu’on lui donne.

Nous remontons ainsi d’un cran vers l’origine de la colère qui nous coupe de nous-mêmes.

La voie vers la guérison

La colère contre notre père divin dure souvent des années. Nous passons souvent ces années à nettoyer notre colère, enchaînant les exercices spirituels, sans pouvoir définir clairement la racine de cette émotion. Celle-ci nous habite toujours et nous ne nous sentons pas rapprocher de la source, malgré tout le travail fourni.

Puis, on comprend peu à peu que personne ne nous a abandonné. Qu’en fait, nous nous sommes nous-mêmes coupés de nos perceptions de la réalité.
Cette coupure s’est fait lors de notre incarnation dans la matière puis a été maintenue et augmentée par ego et mental.

Ego et mental essaient à tout prix de nous empêcher de retrouver notre liberté mais leur écran de fumée finit par se fissurer, nous laissant la possibilité de commencer à appréhender la vérité.

Cette réalisation est souvent difficile à encaisser tant elle remet en cause l’ensemble de notre vie. La culpabilité d’avoir gâché tout ce temps nous empêche souvent d’avancer.

Cette culpabilité devient un nouveau frein et souvent nous fait tourner en rond.
Pour pouvoir avancer et reprendre l’intégralité de notre pouvoir personnel, il est important de comprendre que seul ici et maintenant est réellement important et que c’est le seul endroit où nous avons le pouvoir de tout faire.

A partir de ce moment, nous pouvons reprendre peu à peu contact avec la source, nos guides et notre famille d’âme.

Nous nous rendons alors compte comme nous n’avons jamais été seuls et ne le seront jamais.

Comment accélérer le processus ?

En premier, il est important de comprendre que tout vient de l’intérieur de nous et d’arrêter de chercher les responsables de son mal-être à l’extérieur ou dans son passé.

Notre moi d’ici et maintenant est le seul à matérialiser ce que nous vivons et à pouvoir changer les choses. Comme nous zigzaguons encore beaucoup entre le passé, le futur et un potentiel présent, il lui est difficile de matérialiser ce que nous voulons vraiment.

Une fois que nous acceptons pleinement le fait que c’est ici et maintenant que nous pouvons tout changer, il devient possible de se transformer de manière pérenne.

Ensuite, nous pouvons utiliser la méditation :

  • de Pleine Conscience (être conscient du geste qu’on fait à l’instant où on le fait)
  • avec différents types de respirations : nadi shodhana pranayama, du soulagement, kapalabhati, cohérence cardiaque…
  • et bien d’autres

ou des exercices plus spécialisés avec des protocoles qui permettent de canaliser pour se reconnecter d’abord aux guides, à notre famille d’âme, de lumière, puis à la source. Ceux-ci sont accompagnés d’un mentor pour éviter les fausses pistes ou les connexions à des entités complexes et difficiles à déloger.

Laurent Marchand apporte une aide sans précédent avec TEP Connexion. Pour permettre à n’importe qui de vivre l’expérience fabuleuse de la connexion.
Ayant fait nous aussi ce parcours avec lui, plutôt pour arriver à mieux s’ancrer dans la matérialité en incarnant nos capacités, nous sommes ravis de ce qu’il nous a apporté. Avec cette touche d’humour, d’amour et de joie si chers à son cœur.

Et vos expériences ?

Où est-ce que vous en êtes dans ce cheminement ? Est-ce qu’il vous parle ou vous vivez totalement autre chose ?

Amicalement vôtre,

Wanderer & Bhân

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