Fusionner avec le maître de lumière

Dans les articles précédents, nous avons vu qu’il était possible de laisser de la place dans sa vie à un maître de lumière afin qu’il nous aide dans notre incarnation.

Plus qu’une simple relation avec un guide, cela forme une symbiose qui permet de remettre à la Lumière les éléments de notre vie et d’atteindre ainsi plus facilement le Wu Wei.

Dans cet article, nous allons vous présenter l’expérience de Wanderer après quelques mois de cohabitation avec Serapis Bey. Avec les hauts et les bas qui en ont résulté.

Difficile de laisser aller le contrôle

Dans les premières semaines et encore maintenant, ce qui est le plus difficile à lâcher est le contrôle. Il y a toujours une part de moi qui n’est pas assez dans la foi pour lâcher prise, qui a l’impression qu’en gardant le contrôle, je suis davantage “en sécurité”…

Il faut dire que laisser autant de place à une entité autre que soi n’est pas facile. Même avec les protections mises en place et les données qui confirment que Serapis Bey est un maître de lumière, m’ouvrir ainsi me donne toujours l’impression d’un risque. On m’a d’ailleurs dit que ça faisait un peu penser à une possession.

Être possédé ?

C’est vrai que la question se pose. Même si les maîtres de lumière sont connus pour être plein d’amour, ce que nous savons d’eux reste basé sur ce qu’ils nous transmettent.

Après tout, certaines approches Gnostiques disent que Jehovah ne serait pas Dieu, mais le demiurge ayant créé la matière et voulant à tout prix nous y bloquer pour nous empêcher de rejoindre Dieu. Dans cette vision, les maîtres de lumière pourraient être les Archons, responsables de nous conserver dans un état d’ignorance de la lumière.

Il y a aussi les égrégores qui pourraient utiliser cette ouverture pour raffermir leur prise sur moi

Même sans croire à ces visions très particulières, la question se pose et alimente la part de moi qui ne veut pas lâcher prise.

Comment être sûr ne pas être manipulé ou possédé ?

Il y a deux possibilités de voir les choses, soit :

  • comme le prétendent certains Gnostiques, tous les archanges et maîtres de lumière sont des serviteurs du Demiurge (ou des égrégores) et toutes les techniques de protection (qui ont été fournies à l’humanité par ces entités) ne fonctionnent pas. Dans ces conditions, cela fait longtemps que l’ensemble de l’humanité est possédée et il n’y a plus lieu de s’inquiéter de l’être davantage
  • je peux compter sur mes contacts de lumière pour me guider. Cela ne signifie pas que je ne dois pas rester prudent, mais si je pense à me protéger et que j’avance tranquillement, il n’y a pas de raison de s’inquiéter

Je pense que la deuxième option est la bonne. Et dans le cas contraire, il est sans doute un peu tard pour m’en inquiéter.

Rester prudent

Cela n’empêche bien sûr pas de rester prudent et de prendre le temps de placer des protections et de me purifier. C’est encore plus important au moment où je m’ouvre à des énergies extérieures.

Je dois aussi être le plus proche possible de mon centre et éviter au maximum de plongée dans le drama ou le stress à outrance. Des éléments qui ne sont pas toujours facile dans ma vie trépidante.

D’une voiture à un van

Si vous vous souvenez de l’exercice de la voiture spirituelle que j’avais proposé, vous vous souvenez sans doute également que ma voiture était plutôt une vieille guimbarde.

Depuis que j’ai accueilli le maître de lumière Serapis Bey, j’ai refait à plusieurs reprises l’exercice et mon véhicule spirituel a bien changé. Il s’agit maintenant d’une sorte de van aménagé dans lequel se trouve non simplement Serapis Bey, mais également plusieurs maîtres de lumière.

Dans un premier temps cela m’a fortement effrayé ! C’est une chose de laisser le volant à une entité de lumière, c’en est une autre de la voir faire venir plusieurs de ses amis.

Je me suis rassuré en constatant que je connaissais la plupart des entités qui se trouvaient à présent dans mon van 😉 et que j’avais déjà travaillé avec. Je pouvais donc présumer que les quelques entités que je ne connaissais pas encore étaient là pour me guider tout autant.

Un contact de plus en plus proche

La proximité énergétique avec Serapis Bey améliore notre contact. Au début, j’avais beaucoup de difficulté à l’entendre et je préférerais faire appel à des guides auxquels j’étais plus habitué.

Cependant, avec le temps, le contact s’est de plus en plus fluidifié, et je pense qu’il le fera encore. Maintenant, ce n’est pas rare que je sente le maître dans ma tête et qu’il intervienne dès que j’en ai besoin, sans que je n’ai à le lui demander ou me concentrer particulièrement.

C’est parfois un peu dérangeant, comme si nous étions deux dans ma tête (voir parfois plus). Même si c’est ce que j’ai demandé, ce n’est pas forcément facile à vivre tous les jours.

Un maître exigeant

Serapis Bay est un maître plein d’amour mais exigeant. On sent tout de suite qu’il est là pour servir et pas pour être aimé. Comme j’ai travaillé et je travaille encore régulièrement avec Lao Tseu, j’ai l’habitude. En même temps, j’ai aussi eu la chance de croiser des maîtres plus doux comme Jésus Christ et Mélchizédeck.

Depuis quelques années, j’ai beaucoup de difficulté à m’astreindre à une discipline stricte. Serapis Bay demande une discipline importante dans son accompagnement. Il va falloir que j’apprenne à l’appliquer si je veux avancer mon travail avec lui.

Des moments de haut et de moments de bas

Mon avancée dans cette approche particulière ne se fait pas de manière linéaire. Parfois, je suis très bien et j’ai vraiment l’impression d’avancer dans la bonne direction avec fluidité. Et d’autres, comme au moment où j’écris ces lignes, j’ai plus la sensation de m’enfoncer dans des sables mouvants.

C’est sans doute dû à ma difficulté à lâcher le contrôle et ma peur de le faire. Ma partie contrôlante panique dès qu’elle sent qu’elle perd de l’espace et réagit en plombant mon moral en me faisant croire que je vais droit dans le mur en suivant cette voie.

Je continue donc mon petit bonhomme de chemin dans le lâcher prise de ma vie au profit de la lumière et du divin, même si ce n’est pas facile.

Amicalement vôtre,

Wanderer