Les 8 portes vers le feu sacré

En général, les informations que vous pouvez trouver dans nos articles proviennent des formations, des livres ou des vidéos. Nous les expérimentons avant ou nous vous les partageons au moment où nous les expérimentons.

Mais, quelques fois, nous vous transmettons des éléments en fonction de ce que nous vivons intérieurement ou de ce que nous transmettent nos guides.

Wanderer
C’est le cas pour les articles sur le fait de laisser sa place à un maître de lumière et mon travail avec Serapis Bay. Depuis que j’ai commencé ce chemin, beaucoup de choses se modifient à l’intérieur de moi. Il y a plein de portes qui s’ouvrent et de nouvelles vibrations auxquelles j’ai accès.

Cet article est aussi issu de mon expérience actuel. Il va vous parler du nouveau chemin que j’arpente en compagnie des maîtres de lumière. Il s’agit d’une approche inédite vers le feu sacré que l’on peut appeler de bien des façons : Elohim, le soleil central, Shiva-Shakthi, Ra, etc.

En vous présentant mon chemin actuel, tel un cartographe, j’ai à cœur de partager avec vous mon expérience. Si vous aussi vous vous sentez appeler à suivre cette voie vers leur feu intérieur, alors lisez la suite 🙂

Comment tout a commencé

Une anecdote préliminaire

Pour que vous compreniez mieux la suite de l’histoire, je dois vous raconter une anecdote, même plutôt des anecdotes vu que cela se passe depuis plusieurs années.

Régulièrement, quand je m’ouvre pour recevoir des messages par rapport à la voix que je dois suivre ou comment je pourrais évoluer, je reçois comme instruction : « sois patient ». Cela fait d’ailleurs toujours rire Nïnji.

Apprendre la patience est un travail qui a mis à rude épreuve … ma patience *rire. J’ai toujours voulu évoluer rapidement afin de pouvoir enfin accompagner le monde dans son changement, sans me rendre compte que c’est cette impatience qui m’empêchait de changer en profondeur.

Contact avec le feu sacré

Durant mon travail avec Serapis Bay, il m’a conduit non loin d’une immense flamme très lumineuse. J’ai été immédiatement subjugué par sa puissance, sa pureté et sa beauté. Même si j’en étais à une certaine distance et qu’une forme de mur invisible me séparait d’elle, je pouvais sentir sa chaleur et sa magnificence.

Presque tout en moi voulait la rejoindre, en sachant que cette flamme primordiale allait brûler tout ce qui n’était pas moi. Je cherchais à la rejoindre mais je me confrontais à ce mur invisible, comme une vitre infranchissable.

La 1ère porte : la patience

Alors que je cherchais le moyen de l’ouvrir, Serapis Bay me recommanda d’être patient. J’ai eu alors la certitude que la porte venait de commencer à s’ouvrir, comme une paroi qui coulisserait très lentement.

Alors que je pensais ressentir de l’excitation à l’idée de pouvoir rejoindre la flamme sacrée, je me sentais étrangement calme, patient et en paix. Ceci jusqu’à ce que mon ego se rappelle à moi. En effet, rejoindre la flamme sacrée signifier sa transformation et, selon lui, sa mort. Il fit alors naître en moi une grande peur de disparaître ou alors de faire du mal à mes proches. Grâce à l’aide de Nïnji et de Serapis Bay, j’ai pu prendre suffisamment de recul pour laisser la porte tranquillement s’ouvrir en profitant de l’instant présent.

La 2ème porte : le puissance

Lors de ma méditation du lendemain matin, je constatais que la porte était ouverte, mais qu’il y en avait au moins 6 autres avant d’atteindre la flamme. Pourtant, le fait d’avoir franchi le premier portail me permet de ressentir de façon beaucoup plus forte l’intensité du feu sacré. Je le sentais rentrer en moi, me pénétrer, me réchauffer et augmenter ma puissance.

Sans comprendre pourquoi, je plaça mes mains sur la paroi face à moi en concentrant au maximum la chaleur, jusqu’à ce que la porte se mette à fondre, m’ouvrant un passage que je me dépêchais d’emprunter.

S’il m’avait fallu des années pour passer la première porte, j’avais pu passer la deuxième en quelques minutes. En discutant avec mes guides, j’ai appris que la première porte s’appelait la porte de la patience (ce qui m’a bien fait rire) et la deuxième la porte de la puissance.

La 3ème porte : l’endurance

La chaleur spirituelle qui m’engloba alors était difficilement supportable dans un premier temps. J’avais l’impression d’être assailli par des émotions lourdes et difficiles. Alors que je me demandais si elles m’appartenaient ou non (j’ai tendance à absorber les énergies environnantes pour les nettoyer), Serapis Bay m’a fait remarquer qu’en réalité aucune ne m’appartenait réellement, qu’il était temps que je me détache du petit moi pour réaliser que je suis pure Conscience. La pure Conscience est l’espace dans lequel s’expriment ces émotions, mais elle n’est pas les émotions.

Pour franchir la porte de l’endurance, je devais m’installer dans l’état d’Observateur Conscient de manière durable. D’ailleurs, cette porte pourrait être appelée porte de la Conscience. Mais, la réalité c’est que la Conscience englobe la totalité des portes.

Cette porte a été très difficile à vivre. En effet, j’étais confronté énergétiquement à mes plus grandes peurs, mes plus grandes peines et difficultés, comme perdre tous mes proches d’un coup, me retrouver à la rue, perdre ma connexion au divin…

Seule la position d’observateur m’a permis de tenir. Dès que je la quittais, je me sentais sombrer.

La 4ème porte : la souffrance

Plus la porte de l’endurance s’ouvrait, plus je percevais la puissance de la 4ème porte. Je m’apprêtais à passer des moments encore plus difficiles.

J’ai remarqué le passage de la 3ème à la 4ème porte au moment où j’ai perdu la plupart de mes perceptions extra-sensorielles. Pour quelqu’un qui, comme moi, a l’habitude de vivre avec, c’était comme si je devenais aveugle. Heureusement, je conservais le contact avec Serapis Bay qui a pu me rassurer et me guider.

Si la porte de l’endurance m’avait mis en face des peurs de mon ego, la porte de la souffrance me plongeait dans l’océan de souffrance baignant le monde.

Je l’ai un peu mieux vécu que je l’aurai pensé, réussissant la plupart des fois à rester dans l’état d’observateur neutre. Cependant, dès que je me laissais happer par le petit moi, je me retrouvais submergé dans des flots incessants d’émotions négatives. Surnager devient alors difficile.

Heureusement, j’ai pu passer une grande partie de cette porte, isolé du monde et protégé.

Arracher les manteaux de l’identité

Alors que la porte de la souffrance terminait de s’ouvrir, c’est comme si elle s’était accrochée à mon identité et tirait dessus, l’arrachait.

La sensation était difficile à supporter, car mon ego ne voulait pas laisser partir cette partie de moi. J’avais l’impression d’être déchiré entre plusieurs parties. C’était comme si ma vie tombait en morceaux. Je ne savais plus ce que je désirerais ou si je désirerais encore quelque chose, ni dans quelle direction faire aller ma vie.

La 5ème porte : la félicité

Le passage de la porte de la souffrance à la porte de la félicité a été moins marquant que je ne l’aurais pensé. Principalement parce qu’à ce moment, mes perceptions étaient toujours masquées.

J’ai surtout senti la douleur disparaître peu à peu. La félicité est venue de temps en temps, de manière subtile. L’habitude prise de ne pas trop m’accrocher aux éléments de ma vie lors de la porte précédente a sans doute influencé grandement le passage de cette porte.

Je m’attendais à ce que ne pas m’attacher à la félicité soit difficile. Si ne pas s’attacher à la souffrance demande beaucoup de travail, ne pas s’attacher aux éléments positifs est encore plus exigeant. Apparemment, dans mon cas cela s’est fait de manière surtout inconsciente.

J’ai cependant été très fatigué durant cette période, peut-être en lien avec le passage de cette porte et les modifications qui se passent en moi.

La 6ème porte : la lumière

Le passage à la 6ème porte a été plutôt important et est en même temps passé presque inaperçu. En effet, les changements se sont faits naturellement, sans être vraiment remarquable.

La lumière est venue peu à peu dans ma vie. Elle l’était déjà depuis ma naissance bien sûr, mais avoir passé cette porte, elle est devenue plus présente. Son énergie a mis en lumière les blocages que j’avais encore et qui m’empêchaient d’atteindre la flamme divine.

D’une certaine manière, cette porte a été plus difficile que les autres car elle a fait ressortir des traumatismes que je pensais avoir transcendé, mais qui étaient en réalité enterrés. J’ai ainsi pu les nettoyer dans le fond.

Même une fois cette porte passée, la lumière continue à éclairer chaque coin sombre de ma psyché et de ma vie. Elle le fera sans doute tant qu’il y aura des zones dont il me faudra prendre conscience pour relâcher les tensions liées.

La 7ème porte : le divin

Le passage à la 7ème porte s’est fait dans la douceur. Je l’ai remarqué en me rendant compte que mon point de vue avait changé. Je voyais les choses avec plus de recul, de la place de l’Observateur.

Le matin suivant la nuit de mon passage de porte, je ne pouvais m’empêcher de sourire en permanence, même si je ressentais une forte tristesse au fond de moi. Cette dernière provenait de l’observation de ce que les humains (dont moi) faisaient de leur vie, malgré le cadeau parfait de notre existence sur Terre.

À un moment, j’ai été projeté énergétiquement dans un champ de fleurs avec des centaines de papillons multicolores autour de moi. Je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer devant ce magnifique spectacle offert par la nature.

Le plus difficile avec cette porte est d’y rester connecté. En effet, l’ego et le mental ont beaucoup de difficultés à accepter ce qui se passe. Il y a aussi l’ego spirituel qui essaie de me convaincre combien je suis UNIQUE d’avoir de telles capacités 🤣. Il n’est pas facile d’éviter tous les pièges.

La 8ème porte : l’unité

Si je le regarde du point de vue de mon ego, le passage de cette porte a été décevant. En fait, il ne s’est pas passé grand chose.

J’ai eu à un moment cette sensation d’unité totale. Je crois qu’en réalité j’y suis resté longtemps, mais il n’y avait pas d’ego ou de mental pour contempler la scène et surtout s’en souvenir sans la déformer.

Encore un mur et… le noir

Je pensais alors pouvoir rejoindre la flamme divine. Cependant, cet espoir egotique a vite été annihilé par la présence d’un autre mur entre le divin et moi, encore plus épais et sans porte cette fois.

D’après mes guides, il s’agissait d’un mur créé uniquement par moi pour me couper de ma vraie nature. D’ailleurs, de près, je pouvais percevoir qu’une partie de moi était déjà dans la flamme. Il s’agissait donc plutôt du mur qui m’empêchait de me réunifier.

À ce moment, tout est devenu noir. Je me sentais comme enfermé, incapable de respirer pleinement et de m’en sortir. Je plongeais dans le néant.

Ce fut une période très difficile à vivre, avec l’impression que tout ce que j’avais fait au niveau spirituel ne servait à rien, qu’il n’y avait rien.

La neuvième porte

En relevant la tête, je me suis rendu compte qu’il y avait une 9ème porte, une porte qui n’a pas vraiment de nom, ce qui la rend bien plus difficile à franchir. En effet, sa clé n’est pas réellement défini, elle dépend de notre nature.

Est venu alors le désir ardent de franchir cette dernière porte. Mais comment ? Même mes guides ne pouvaient pas me renseigner sur la manière de la franchir. C’était à moi de trouver le chemin.

Le chemin, El Camino

La réponse est justement venue pendant que je parcourais le chemin de Compostelle entre Genève et le Puy-en-Velay. La fatigue des étapes trop longues pour mon entrainement m’a permis de lâcher prise pour vivre pleinement dans le présent.

Par la suite, j’ai pu comprendre la clé et j’ai franchi la 9ème porte l’avant dernier jour de notre chemin. Je n’ai pas alors réellement plongé encore dans le feu divin, pourtant la sensation était déjà indescriptible. Je pense que chaque personne vit cette expérience différemment, mais pour moi il s’agissait surtout d’être dans la place de l’Observateur dans la paix, l’amour et la joie.

C’était moins fort que d’autres expériences que j’avais vécues, comme l’éveil de ma Kundalini, mais beaucoup plus profond.

Coupé en deux

Malheureusement, avant que je ne puisse m’installer de manière pérenne derrière cette porte, un événement a tiré une partie de moi en arrière. J’ai alors eu l’impression de tomber du paradis et de me briser.

J’ai vécu une deuxième période très difficile. Il m’a fallu du temps pour m’en remettre et pour comprendre que je n’étais pas complètement revenu en arrière. Une part de moi était resté de l’autre côté de la porte, une part avant tout spirituel à laquelle je n’avais plus totalement accès.

Je me retrouvais coincé de ce côté de la porte avec mon ego et mon mental. Or ces derniers ne veulent pas vraiment franchir les portes, surtout la dernière car elle signifie en partie leur dissolution dans le tout.

Depuis ce moment, je cherche comment franchir la porte et me réunifier. Cela demande du temps et n’est pas facile tous les jours. Régulièrement, je me connecte à la partie au-delà de la porte et je sais que cela en vaut la peine. Mon chemin actuel me conduit à la flamme divine, même si je sais que je ne l’ai jamais quittée.

Dans un prochain article, je vous parlerai de mon cheminement et où j’en suis dans le passage de cette merveilleuse porte.

Amicalement vôtre,

Wanderer & Nïnji

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