Comment se sortir d’un trouble post-traumatique – 1ère partie

Comme nous l’avons vu dans les articles précédents é, nous avons tous vécu des traumatismes plus ou moins importants qui nous empêchent de vivre pleinement, même si les AIP sont particulièrement vulnérables aux traumatismes. Nous naviguons à vue dans un espace restreint par les suites du traumatisme que nous avons vécu.

Sommes-nous condamnés à subir ces effets post-traumatiques ? Peut-on en sortir au prix de thérapies de plusieurs années ? Ou existe-t-il des moyens plus simples et rapides ?

Cet article est un répertoire non-exhaustif des différents moyens existants pour se sortir des limitations des traumatismes. Il ne s’agit que d’un survol afin de vous donner une idée des principales approches. Nous irons

Acte symbolique – rituel

Même si les actes symboliques sont très souvent utilisés en lien avec les autres formes de thérapie, nous les avons mis dans un groupe indépendant car ils sont efficaces à eux seuls.

Ils sont d’ailleurs le principal moyen de se libérer des conséquences d’un traumatisme de manière spontanée, sans autre traitement ou même intention.

Qu’est-ce qu’un acte symbolique ?

Il s’agit d’une action, généralement faite, mais parfois subie, dont la signification est plus profonde pour notre cerveau que la simple action elle-même. Par exemple, faire un cadeau est un acte symbolique : l’action d’offrir a une signification tout autre pour nous, au-delà de simplement acheter un objet puis le donner dans un paquet. C’est pourquoi nous pouvons généralement être blessés si l’autre n’apprécie pas notre cadeau.

Certains actes symboliques sont exécutés à dessin dans une thérapie : écrire une lettre à une personne décédée, hurler dans la forêt contre tout ce qui nous met en rage, danser pour sortir sa frustration, revivre un situation en jeu de rôle, etc.

La plupart des rituels sont des actes symboliques. Ils ont des significations qui vont bien au delà de l’action entreprise. On peut penser à un enterrement, un mariage ou un anniversaire…

Des actes symboliques spontanés

Certains actes symboliques arrivent de manière spontanés et permettent de se libérer de conséquences de traumatismes parfois en un instant.

Par exemple, en trouvant le courage de dire non à un voisin envahissant, une personne pourrait se libérer du traumatisme lié aux brutes qui la persécutait dans son enfance. Ceci à condition que l’inconscient ait fait le lien entre les deux scènes.

Si on sait rarement avant l’effet que va avoir un tel acte, on en ressent toujours l’importance une fois terminé. Comme si tout avait changé alors que rien n’a changé concrètement.

Actes symboliques et syndromes post-traumatiques

Les actes symboliques sont des outils extrêmement puissants pour permettre de passer au-delà de son traumatisme, pour tourner la page. Lorsqu’ils sont bien posés et exécutés alors que l’inconscient est prêt à les accueillir, les actes symboliques permettent de dépasser les traumatismes de manière presque instantanés.

Une femme a ainsi pu faire disparaître des migraines chroniques en une seule lettre écrite à son père décédé.

Chamanisme

Même si l’origine du mot vient de Sibérie, il représente toutes les croyances anciennes animistes. Les chamans sont à la fois les médecins, les sages et les maîtres spirituels d’une communauté.

Le chamanisme appuie son approche thérapeutique sur plusieurs aspects :

  • Communication avec les esprits de la nature
  • Rassemblement des parties d’âmes perdues
  • Soins avec les plantes ou les pierres
  • Soins énergétiques
  • Psychologie
  • Actes symboliques

Les chamanes et les syndromes post-traumatiques

Même s’il arrive aux chamanes d’utiliser des approches psychologiques basées sur la parole, la plupart des thérapies chamaniques se basent sur :

  • La récupération des parties d’âme déchirées et perdues au moment des traumatismes grâce à des voyages dans des états modifiés de conscience
  • Le nettoyage des énergies du traumatisme ou des entités qui y sont liées
  • L’appel des esprits des animaux ou des plantes pour apporter leur aide
  • Des actes symboliques, souvent liés avec les éléments naturels comme l’eau, la terre ou le feu

Pour les personnes souffrant de symptômes liés à un traumatisme passé et pour qui les thérapies traditionnelles ne fonctionnent pas, faire appel à l’aide d’un chamane peut faire des miracles.

Un article sera consacré à cette approche dans les prochaines semaines.

Décodage des traumatismes

Le décodage des traumatismes s’appuie sur les lois de l’attraction et de la matérialisation. Dans cette approche, nous avons 100% de la responsabilité de tout ce qui nous arrive. Cela signifie que si je vis un traumatisme, c’est que je l’ai attiré.

Le but n’est pas de tomber dans la culpabilité ou autoflagellation, qui sont l’inverse de la responsabilisation (contrairement à ce qui est souvent cru). La responsabilité, c’est accepter que nous matérialisons tout ce qui est dans notre vie. Cela signifie qu’il est alors possible de changer tout ce que nous désirons.

Décoder les raisons de ses traumatismes

Cette approche ne se concentre donc pas sur le traumatisme, mais sur les raisons pour lesquelles :

  • Nous avons matérialisé ce traumatisme
  • Nous souffrons des effets post-traumatiques

Selon cette vision, si nous continuons à souffrir, c’est qu’une partie de nous le veut. La raison principales est généralement que nous obtenons un bénéfice secondaire.

Par exemple : quand je suis mal, les gens m’aiment et prennent soin de moi, je ne serai plus agressé si je suis malheureux, je suis entouré et protégé, etc.

En comprenant que nous avons toute la responsabilité, nous reprenons l’entièreté de notre pouvoir. Nous pouvons ainsi guérir tout naturellement et tranquillement.

Difficultés à accepter la responsabilité

Lorsque l’on a subi un traumatisme très violent, il est souvent impossible de concevoir que nous en sommes responsables sans nous culpabiliser. Or la culpabilité est l’inverse de ce qui est recherché dans ces thérapies.

C’est la raison pour laquelle cette approche très puissante ne convient pas à tous. Au contraire, dans un certain nombre de cas, elle peut être plus délétère qu’autre chose.

Nous consacrerons un article dans cette série par rapport à cette thérapie.

Psychanalyse

Sigmund Freud est l’un des premiers à avoir essayé de cartographier la psyché dans l’air occidentale moderne. Sans y parvenir, le modèle qu’il a créé a permis une bien meilleure compréhension de nos fonctionnements profonds.

Il a, en particulier, mis en avant l’importance du Ça et du Surmoi, deux parties inconscientes qui influencent toute notre vie et la manière dont elles sont influencées par notre vécu, principalement pendant l’enfance.

Si la psychanalyse a bien changé depuis ses débuts, intégrant de plus en plus d’éléments lors de leurs découvertes, elle continue à s’appuyer sur la plongée dans l’inconscient afin de trouver les origines d’un mal.

Psychanalyse et traumatismes

La psychanalyse utilise principalement la parole et le décodage des rêves dans le but de trouver les origines des symptômes post-traumatiques dont nous souffrons. Une fois ces origines dénouées, les problèmes peuvent disparaître.

La difficulté vient du fait que notre Surmoi bloque une bonne part du processus. Il est donc nécessaire de trouver des parades à ce contrôle afin de laisser s’exprimer ce qui est bloqué dans le Ça sans que cela finisse par nous déborder.

Cela demande souvent du temps, mais a l’avantage de nettoyer en profondeur tout ce qui nous lient à nos traumatismes.

Psychologie cognitivo-comportementale

Cette approche ne s’intéresse pas à la raison d’un comportement, mais à la manière de ne plus en être esclave dans notre présent. Elle cherche comment enlever les symptômes post-traumatiques sans toucher au traumatisme de base.

La cognition

Le côté cognitif se rapporte à notre manière de percevoir les choses.

Imaginons quelqu’un qui nous insulte. Nous pouvons le prendre personnellement et nous sentir blessé ou nous dire que cette personne a passé une mauvaise journée et l’ignorer. Si un voiture manque de m’écraser, je peux me laisser consumer par la peur d’être presque mort ou emporter par la joie de ne rien avoir ou aussi simplement passer à autre chose sans s’en formaliser.

Les thérapies cognitives se concentrent sur la manière dont nous percevons les choses et ce que ça fait naître en nous. Anthony Robbins explique, dans ses livres, comment il a pu modifier son envie de manger des hamburgers chaque fois qu’il voyait un logo de chaînes de fastfood pour une envie de manger des légumes. Il a ainsi pu enlever tout son surpoids.

Le comportementalisme

Comment réagissons nous ? Quels sont nos réflexes ? Sont-ils bénéfiques ou limitants ?

Un alcoolique aura l’habitude de se tourner vers l’alcool dès qu’il se sent mal. C’est plus fort que lui. Même s’il se promet d’arrêter, il recommencera la prochaine fois qu’il se sent trop mal et que son inconscient prendra les commandes pour le “protéger”.

Les thérapies comportementales utilisent des approches pour modifier ces comportements. Dans les alcooliques anonymes, le réflexe de boire est généralement transformé en celui d’appeler son parrain par exemple.

Thérapies cognitivo-comportementales et traumatismes

En réalité, ce type de thérapies ne s’intéressent pas aux traumatismes, mais juste à leurs conséquences. L’avantage, c’est que, bien appliquées, elles peuvent enlever tous les symptômes post-traumatiques de nos vies sans aller creuser dans ce qui fait mal.

Ces dernières années, ces thérapies ont peu à peu remplacées les psychanalyses plus classiques grâce à leur efficacité et leur vitesse d’action. Cependant, elles ne règlent pas vraiment le problème qui peut ressurgir de manière différente ultérieurement.

Elles ne s’intéressent pas au pourquoi mais au comment, ce qui est très intéressant pour les personnes ne désirant pas creuser dans leurs traumatismes passés.

Psychologie Jungienne

La psychologie Jungienne est l’une des moins utilisées dans le monde. Elle compte pourtant de belles réussites.

En comparant les comptes et légendes de différentes sociétés dans le monde, Carl Gustav Jung a remarqué qu’il y avait des récurrences. Il en a tiré des grands archétypes, avec l’hypothèse qu’il existe un inconscient collectif auquel tous les humains sont connectés.

L’approche Jungienne n’est donc pas basée que sur l’analyse de la psyché individuelle, mais celle de son interaction avec la psyché collective.

Psychologie Jungienne et traumatismes

Selon cette approche, un traumatisme nous place dans certains archétypes (principalement celui de la victime). Une fois dans cet archétype inconscient, nous sommes comme obligé de nous y conformer tant qu’un choc ne nous en fait pas changer.

De plus, comme nous sommes tous liés par l’inconscient collectif, quand nous nous plaçons dans un archétype donné, les gens vont se comporter en correspondance.

La thérapie Jungienne utilise différents outils, dont l’analyse des rêves, pour comprendre les archétypes dans lesquels nous sommes et en changer. C’est une approche parfois compliquée qui a l’avantage de nous changer tout en changeant notre environnement. Si on soigne notre psyché mais sans changer d’archétype, le monde va s’arranger pour nous faire retomber dans la même situation. On connaît bien l’exemple des personnes qui subissent des traumatismes à répétition, alors même qu’ils semblaient pouvoir s’en sortir.

De nombreuses autres techniques thérapeutiques

La seconde partie concerne davantage les approches les plus récentes dans le traitement des conséquences post-traumatiques. Avant d’aller le lire, partagez ce qui a le mieux fonctionner pour vous en commentaire. Vous pouvez aussi nous envoyer un e-mail pour que nous vous accompagnons sur ce chemin du retour à soi.

Amicalement vôtre,

Wanderer & Bhân

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