Quand décision rime avec impossible

Prendre une décision est un challenge quotidien, quelle que soit notre vie, notre profession, notre famille.

Certaines sont faciles, presque automatiques, mais d’autres demandent de se positionner, de faire un choix ferme, qui peut sembler définitif. Et souvent, les enjeux et les injonctions qui se jouent dans le fond de notre inconscient plombent encore plus nos décisions.

Que faire quand on doit prendre des décisions, mais qu’on n’en trouve pas la capacité en nous, qu’on se trouve “incapable” ? Quand on se sent paralysé comme un animal pris dans les phares d’un poids lourd qui fonce sur lui à toute vitesse, incapable de bouger pour se mettre à l’abri ?

Prendre des décisions … quand on est différent

Quand on est une AIP, surtout un Starseed ou un ange terrestre, nos différences rendent parfois la prise de décision extrêmement difficile.

On a l’impression d’être coincé entre :

  • écouter ce que nous dicte notre cœur et donc ce qu’on veut vraiment
  • suivre les croyances de la masse pour ne pas sortir du rang et peut-être être rejeté
  • faire ce qu’on croit que les autres veulent pour les rendre heureux, ce qui n’amène souvent que des tensions
  • suivre les paroles des gens qui savent en s’appropriant (ou non) ces sagesses

La grande sensibilité des AIP fait qu’elles ont souvent tendance à écouter le ressenti des autres avant le leur, souvent en même étouffant ce qui les fait vibrer.

Comment prendre une décision si on doit choisir entre son cœur et (croire) faire souffrir d’autres personnes ou être mis à part ? Comment même alors découvrir ce qu’on veut vraiment au fond de soi ?

Consciemment, il est facile de se dire que le plus important est de suivre son cœur et que les personnes qui nous aiment vraiment comprendront… Mais notre inconscient n’est pas nécessairement du même avis. Selon nos blessures passées, notre ego et notre mental vont préférer la prudence, la conformité, l’amour conditionnel et conditionné ou la fuite…

On prend en permanence des décisions !

La première chose importante dont il faut avoir conscience, c’est qu’en permanence nous prenons des décisions. Dire qu’on n’en est pas capable est une absurdité. Par exemple, nous choisissons constamment de vivre, manger, aller aux toilettes, dormir, aller travailler (ou au contraire rester tranquille), etc.

Il est donc important d’arrêter de croire que nous ne savons pas prendre de décisions. Sinon, nous ne serions pas sur ce blog en train de lire (ou d’écrire ;-)).

Ainsi, l’obstacle n’est pas de prendre des décisions, mais qu’une émotion, une croyance, un conflit interne ou une injonction nous empêchent de prendre la décision précise nous menant vers ce qu’on veut vraiment.

Tant qu’on cherche à dépasser notre impossibilité à prendre des décisions, nous n’y arriverons jamais vu qu’elle n’existe pas vraiment.

Prendre des décisions n’est facile pour personne

Souvent, quand on a de la difficulté à prendre des décisions, on a l’impression qu’en fait pour les autres c’est facile. Qu’ils prennent tous les jours des décisions comme celles qui nous bloquent et qu’ils avancent à toute vitesse là où nous stagnons.

On peut alors très vite culpabiliser, se sentir nul, incapable de faire quelque chose que tout le monde fait aisément. Les autres en rajoutent parfois en s’étonnant ou en s’énervant qu’on n’aie pas encore choisi.

Cependant, si on regarde avec précision le comportement de ces personnes, on s’aperçoit qu’elles ne prennent pas plus de décisions importantes que nous. Souvent leurs reproches de ne pas prendre une décision signifie plutôt (et vraiment) : pourquoi ne prends-tu pas de décision afin que je n’ai pas à en prendre moi ?

En ne prenant pas de décision, on les oblige à en prendre une, à se positionner,ce qu’ils ne veulent pas. C’est la raison pour laquelle ils réagissent souvent de manière accusatrice, agressive et culpabilisante.

Des conflits internes

Le principal obstacle à la prise de décision est que nous nous retrouvons paralysés par nos conflits internes.

Si une partie de moi souhaite continuer et l’autre arrêter, comment choisir ? Comment déterminer ce que je veux vraiment si j’ai l’impression de vouloir deux choses opposées ? On se sent alors écartelés, comme pris au piège et dans l’impossibilité d’avancer.

Par exemple, si je crois qu’il faut travailler énormément pour gagner plus mais que je veuille à la fois plus de temps et plus d’argent, je vais être en conflit quoi que je fasse. Je ne pourrais prendre des décisions qu’avec une grande difficulté, voir pas du tout. Quel que soit le choix que je ferai, je serai perdant. Ce serait comme devoir choisir entre me couper le bras ou la jambe.

Par contre, les fois où on doit choisir entre quelque chose qui nous plaît et nous déplaît, la décision devient facile.

Se sortir de ses conflits internes

L’étape cruciale pour pouvoir prendre des décisions avec facilité est donc de se sortir de ses propres conflits. Mais cela est plus facile à dire qu’à faire.

Découvrir ses conflits internes

Avant de pouvoir dépasser ses blocages, il est nécessaire d’en prendre conscience. Découvrir ses conflits internes demande avant tout une grande honnêteté avec soi-même. C’est un travail long et souvent semé d’embûches (comment ça, c’est moi-même qui les sème ?!? *rire) mais au combien gratifiant à la longue.
On peut effectivement prendre un pansement (alcool, jeu, drogue, etc.) mais cela n’enlève jamais le “mal”. Si on veut vraiment (re)trouver notre liberté, il faut passer par ce temps d’apprentissage et de nettoyage.

La technique la plus simple et efficace pour conscientiser nos blocages est de se concentrer sur les domaines dans lesquels nous avons de la difficulté à prendre des décisions.

Commençons d’abord par :

  • Imaginer et visualiser ce que serait notre vie en prenant la décision A puis la B (ou plus s’il y a plusieurs choix possibles)
  • Pour chaque visualisation, aller au-delà des apparences ou des fausses idées de l’ego, pour se demander qu’est-ce qui ne nous convient pas dans cette situation. Être au plus honnête avec soi-même.
  • Noter ces émotions négatives, ce mal-être
  • Creuser en se demandant qu’est-ce qu’il y a derrière ?
  • Mettre en avant (ou à côté) ce que nous voulons vraiment vivre

Dans l’exemple de l’argent donné plus haut, on se visualiserait en train d’accepter un travail à responsabilité pour remarquer qu’on manque de temps pour ses proches et soi-même. A l’inverse, si on se voit ne pas l’accepter, on ressent le stress du manque d’argent. En creusant, on peut s’apercevoir que derrière le temps, il y a la peur de rendre malheureux ceux qu’on aime ou de perdre ce temps précieux qu’on pourrait passer avec eux et derrière l’argent la peur de l’insécurité, le besoin de sécurité.

Trouver ses croyances limitantes

Une fois trouvé les points qui accrochent, il s’agit de trouver les croyances qui y sont reliées et qui nous empêchent de vivre nos différents besoins dans l’harmonie.

Dans notre exemple, si je suis payé une grosse somme à l’heure, il m’est tout à fait possible de gagner plus tout en travaillant moins. Ce qui m’empêche de réaliser mes 2 besoins est ma croyance qu’ils sont incompatibles. Par exemple, en croyant que mon travail ne vaut pas plus qu’une certaine somme et qu’il me faille fournir des efforts (donner de mon temps, etc.) pour gagner la somme que je veux.

Pour trouver ses croyances limitantes, on peut commencer à se poser la question de ce qui relie nos conflits. Notre mental va essayer de nous faire croire que c’est juste impossible, qu’ils sont trop opposés. Pour le contrer, chercher si des personnes parviennent à mêler les deux éléments. Si oui, cela veut dire que c’est possible. Si non, que vous êtes des précurseurs.

Dans notre exemple, beaucoup de personnes gagnent bien leurs vies en travaillant peu, c’est donc tout à fait possible de mélanger les deux.

Changer sa croyance

Il existe de nombreuses méthodes pour modifier ses croyances, nous vous présentons ici la plus classique, mais vous en trouverez d’autres au fil de nos articles.

Les affirmations

Une fois la croyance limitante trouvée, chercher la croyance opposée. Dans notre exemple de devoir travailler énormément pour gagner de l’argent, ce serait simplement : gagner plus d’argent en travaillant moins.

Éviter de mettre juste du négatif pour la croyance dont on ne veut plus, mais créer une vraie croyance positive.

Une fois cette croyance créée, la dire 21x par jour jusqu’à que nous obtenions le résultat que nous voulons vraiment vivre.
Voici un exemple :

Moi, prénom, je suis de plus en plus riche quoique je fasse. Je gagne de plus en plus d’argent en travaillant comme j’en ai besoin.

Mettre son prénom permet de s’intégrer en énergie dans le mouvement qui va se créer et ainsi de s’y inclure.

Au début, notre mental va nous donner plein de contre-arguments. Il est alors temps de les écouter sans y réagir et tout simplement continuer notre changement au travers de l’affirmation. Il est aussi possible d’écrire sur une feuille “poubelle” ces mots puis de la jeter. A force, il se taira et nous laissera travailler ou, encore mieux, nous accompagnera pour notre meilleure vie.

Des études faites par la Nasa démontrent qu’en 4 semaines les nouvelles habitudes peuvent être ancrées. Cependant, mieux vaut continuer l’exercice tant qu’on sent en avoir besoin.

Faire discuter les différentes parties

Maintenant que la croyance qui empêchait les différentes parties en conflit de cohabiter a été modifiée (ou est en cours de modification), il reste à les informer du changement et surtout les écouter.

Une des techniques les plus simples et efficaces vient de la PNL : il s’agit de faire parler ses différentes parties.

  • Placer dans une pièce autant de chaises qu’il y a de parties différentes plus une chaise qui sera la vôtre, celle du vous neutre
  • Vous asseoir sur la chaise neutre et prendre un moment pour respirer en descendant dans le bassin
  • Assigner une chaise à chacune des différentes parties. Visualisez-les comme si elles étaient là, assises en face de vous.
  • Prenez le temps de leur expliquer que vous souhaitez leur permettre de se réconcilier.
  • Aller s’asseoir sur la chaise de la première partie et expliquer quel est votre but profond. Demander la plus haute raison pour laquelle cette partie veut vivre ce qu’elle vit, etc. jusqu’à arriver à un élément qui semble le dernier (ex: elle veut avoir plus d’argent, pour vivre dans la sécurité et pouvoir protéger sa famille et qu’elle soit au mieux)
  • Puis passer à la chaise suivante et poser les mêmes questions (ex : elle veut avoir plus de temps pour s’occuper de sa famille et qu’elle soit au mieux)
  • Observer et faire remarquer les similitudes dans les objectifs
  • Faire de même pour toutes les chaises
  • Une fois terminé, revenir à la première chaise et expliquer que les croyances ont été modifiées, que maintenant il est possible pour chacune des parties de cohabiter (ex: gagner plus en travaillant moins)
  • Refaire un tour sur chaque chaise pour écouter ce que chaque partie a à dire
  • Il est parfois nécessaire de faire plusieurs fois cet exercice avant que toutes les parties soient d’accord

Au premier abord, cet exercice peut sembler difficile. Mais quand on s’y lance, il devient évident, une fois la première gêne de parler seul passée 😉

Poser une décision différente

Maintenant que tout ce travail a été fait, il devient plus facile de décider, à condition de ne pas rester accroché à nos options passées. Par exemple, si je continue à hésiter entre un travail qui me prend tout mon temps et un autre qui ne me rapporte rien, je ne pourrai jamais choisir car aucun des deux ne me convient. Il me faut m’ouvrir à la possibilité d’une toute autre option, que je pourrais peut-être même pas encore imaginer.

Mieux vaut laisser aller ses idées passées, s’en séparer, pour en accueillir des nouvelle, plus adaptées à la nouvelle expérience que nous voulons vraiment vivre. Comme un travail à 50% qui rapporte autant qu’un travail à 100%

Être aidé

Un coach, un thérapeute ou un proche éclairé pourront vous accompagner dans ces étapes, grâce à ces exercices ou à d’autres plus appropriés à votre cas.

N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir des conseils. Nous sommes actuellement en train de mettre en place des modules exprès pour vous accompagner.

Se sortir de l’influence de son entourage

Son choix ! et non celui des autres

Souvent, on se retrouve bloqué dans nos décisions car elles vont à l’encontre de ce que veut notre entourage, de ce que nous croyons ou aux injonctions auxquelles nous répondons.

Si les désirs de notre entourage ne sont pas compatibles avec les nôtres, comment choisir entre eux et nous ?

Premièrement en se rendant compte de ce conflit afin de ne plus en être esclave.

Ensuite en comprenant qu’on a toujours le choix. Ce n’est pas l’autre qui nous impose son choix, c’est nous qui décidons de l’accepter. Cette précision peut sembler sans importance, pourtant elle change complètement la manière de voir les choses et permet de reprendre son pouvoir personnel.

En effet, cela signifie que nous avons pris une décision et donc que nous ne sommes pas incapable d’en prendre une.

Savoir dire stop

Un des éléments les plus compliqués est de savoir dire stop à l’avis des autres, prendre l’entièreté de sa responsabilité et faire ses choix uniquement basés sur ce que nous voulons vraiment.

Cela nécessite quelques éléments :

  • Se protéger énergétiquement en se mettant dans une bulle de lumière blanche ou bleue. En effet, nous sommes beaucoup influencés par l’énergie des autres même s’ils ne nous disent rien.
  • Envoyer de l’amour à tous ceux influencés par notre décision, par exemple avec la flamme dans le cœur
  • Visualiser qu’on a pris sa décision et que tout le monde en est heureux
  • Sortir du drama avant de prendre sa décision
  • Se mettre une date limite infranchissable et se tenir à sa décision à partir de ce moment quoi qu’il en coûte. Cela permet de se lancer et de devoir choisir

Il est avant tout nécessaire de respirer, se respecter et agir avec courage et intégrité.

Gérer les réactions

Une fois sa décision prise, nos proches, nos associés vont réagir, bien, mal ou de manière plus ou moins neutre. Contrairement à ce que l’on pense, chacune de ces réactions peut nous poser problème, même celles qu’on pense attendre.

Il faut avant tout éviter de se faire happer par le drama et pour cela suivre le 2ème accord Toltèque : ne jamais en faire une affaire personnelle. Dans cet accord, soutenu par les neurosciences, les Toltèques nous apprennent que personne ne nous parle réellement. Chacun parle en réalité à une projection née de son esprit et donc à lui-même.

Donc aucun compliment ou reproche ne nous est vraiment adressé. Il n’est donc pas utile de prendre personnellement l’un ou l’autre.

Réagir aux réactions

La réaction vécue par la personne ne nous appartient pas et ne nous est pas adressée, pourquoi y répondre ? Même si notre ego et notre mental veulent nous projeter dans le drama, cela n’a pas de sens. C’est son choix de vivre cette émotion, cette expérience au travers de notre prise de décision, pas besoin de changer son positionnement pour autant.

Mieux vaut envoyer de l’amour à chaque personne touchée par notre décision, par exemple avec la flamme du cœur.

Si nous sentons que nous devons absolument réagir, c’est que quelque chose en nous n’est pas équilibré. Nous pouvons alors recommencer l’exercice par rapport à nos conflits internes.

Se libérer des décisions

Notre société nous donne l’illusion que nous devons absolument prendre des décisions en permanence. Cependant, les traditions anciennes parlent de l’action dans l’inaction. Ce principe nous apprend que la voie de la sagesse, de la facilité et du bonheur est simplement de suivre le courant sans essayer de le contrer.

Dans cette sagesse, il n’y a pas de décisions à prendre, juste suivre les énergies et la nature. Cela nécessite un lâcher prise important et surtout de la foi.

Nous vous parlerons de ce principe dans un prochain article. D’ici là, inscrivez-vous à notre newsletter ou laissez-nous un commentaire nous expliquant votre manière de prendre des décisions.

Amicalement vôtre,

Wanderer & Bhân

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