Prendre soin de son corps traumatisé

Après un choc, les personnes traumatisées, submergées par la douleur, se coupent souvent de leur corps et de ses sensations. Elles se retrouvent dans un processus d’auto-destruction : elles mangent de plus en plus mal, ont une mauvaise hygiène de vie voir n’en ont aucune et surtout n’écoutent plus leurs besoins.

Hors le corps est une aide précieuse pour aider notre esprit traumatisé. Profondément relié à la Terre, il nous prête sa puissance pour que nous puissions laisser aller la souffrance sans s’y attacher. Alors, lorsque nous sommes clivés (coupé) de la connexion à notre corps, nous nous retrouvons déconnecter de sa puissance, sans ressource pour changer, pris dans un engrenage de souffrance de plus en plus délétère.

Dans nos premiers articles, nous parlions des différents types de traumatismes et leurs impacts sur notre corps, comment nous pouvons en sortir avec différents exercices pour les troubles post traumatiques (partie I et partie II), trois techniques pour sortir avec finesse et précision de traumas psychologiques ainsi que deux autres techniques pour nettoyer les traumas avec la conscience et la purification.

Nous allons continuer notre périple dans les techniques de soins des traumatisés mis au point par le Dr James S. Gordon. Cette fois, nous allons nous concentrer sur le corps.

Mon corps est mon ami

Lorsque les traumatismes surviennent dans la vie, il est fréquent que le corps des traumatisés donne l’impression de se retourner contre eux.

Les hormones du stress produites par la réaction de fuite et de combat provoquent un cercle vicieux, le corps et l’esprit s’entraînant mutuellement vers le bas. Ces hormones diminuent les capacités de notre cerveau à traiter les informations et à prendre du recul. Emporté par le stress aigu et/ou chronique, notre cerveau, par l’intermédiaire de notre hypothalamus, va donner l’ordre à nos glandes surrénales de créer encore plus d’hormones du stress.

Des traumatismes à l’origine de maladies

Parfois, les personnes traumatisées développent des maladies dues clairement à leurs traumatismes. Par exemple, une femme souffrant d’infections urinaires chroniques après un viol. On retrouve également beaucoup plus de problèmes d’asthme grave chez les personnes ayant été négligées pendant leur enfance. Les problèmes cardiaques sont également plus fréquents chez les personnes ayant eu le cœur brisé.

Le cerveau blessé des traumatisés

Il a été démontré que certains soldats souffrant de syndromes post-traumatiques avaient des micro-régions mortes dans le cerveau. Des études plus approfondies ont démontré que les hormones du stress et les fortes émotions ont la capacité de détruire certains de nos neurones. En cas de troubles très importants ou chroniques, des zones microscopiques du cerveau peuvent disparaître.

Les organes ou les fonctions cérébrales contrôlées par ces zones vont fonctionner de manière moins efficace, ce qui peut amener à la maladie. Il est donc important de traiter les traumatismes et les traumatisés le plus rapidement possible, avant que les dommages cérébraux ne soient trop installés.

Soigner son corps traumatisé

Il existe plusieurs manières pour reprendre contact avec son corps et obtenir son aide pour traiter ses traumatismes.

L’eau chaude

L’eau chaude est l’une des manières les plus simples et efficaces de prendre soin de son corps.

Un bain chaud d’au moins 30 minutes, avec du sels d’Epsom ou des huiles essentielles (par exemple lavande), permet de se relaxer tout en détente, de baisser le niveau de stress. Les soigneurs des temps anciens utilisaient déjà des bains chauds pour soigner les guerriers revenant de la guerre ou de la chasse.

S’il n’y a pas de possibilité de prendre un bain, une douche chaude et longue peut faire l’affaire. L’essentiel est de prendre le temps de ressentir le bien-être de son corps à ce moment.

Il est également possible d’aller se relaxer dans les eaux d’une source thermale.

Détoxification

Les toxines sont des poisons pour notre corps. A la suite du stress, des traumatismes, des habitudes de vies délétères, elles s’accumulent en nous et intoxiquent notre corps.

Le corps, par son fonctionnement de base, s’intoxique de lui-même. Mais, avec les différents émonctoires (portes de sortie des déchets), comme le foie ou les poumons, il garde son équilibre.

Le souci, dans notre société, c’est qu’il y a énormément de sources de toxines externes et que notre corps n’arrive tout simplement plus à garder son équilibre. La rupture de son homéostasie amène alors un terrain favorable au développement de diverses maladies, chroniques ou aiguës.

Pour retrouver l’équilibre de notre corps (l’homéostasie est l’équilibre dans le déséquilibre, permettant le mouvement, la vie. Si vous voulez en savoir plus, nous vous conseillons une école-amie qui forme différents type de thérapeutes et, auprès de laquelle, vous pourrez trouver plus d’informations sur la formation d’anatomie-physiologie-pathologie : www.ifmv.ch), il est important de mettre en place certaines habitudes de vie :

  • Bien respirer
    Une respiration ample et profonde oxygène le corps et toutes nos cellules, apporte du calme et de la sérénité, améliore nos performances physiques, psychiques, mentales et nerveuse…
  • Transpirer, par exemple en faisant de l’exercice ou au sauna
    La transpiration permet de faire sortir beaucoup de toxines par la peau (un des émonctoires du corps). Également, cela la purifie et purifie le corps.
  • Boire de grandes quantités d’eau filtrée
    En filtrant l’eau, nous enlevons une grande partie des toxiques (fluor, bisphénol par exemple) qui sont dedans et qui peuvent encrasser notre système hormonal
  • Boire un verre d’eau tiède tous les matins
    Un verre d’eau tiède permet de mettre le corps en route en douceur. Le système digestif est nettoyé et prêt pour la journée. Dans un côté plus énergétique, cela nettoie et purifie nos nadhis.
  • Prendre une cuillère à café de citron et d’huile d’olive tous les matins
    Très utile pour drainer le foie et lui permettre de sortir des toxines. Également, cela permet de graisser le système digestif

Toxines externes

Dans les toxines externes, nous pouvons retrouver :

  • Aluminium : dans les déodorants et les contenants en aluminium. Pour bien choisir son déodorant, il est important de le prendre sans sels d’aluminium et des contenants en verre. Le déodorant de chez DoTerra est vraiment super (déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes en raison de la présence d’huiles essentielles).
  • Bisphénol et autres déchets contenu dans les plastiques. Éviter au maximum tous les contenants plastiques pour votre nourriture.
  • OGM. De plus en plus d’études montrent que ces organismes ne sont pas aussi anodins qu’il y paraît. En adoptant une alimentation avec le moins de produits transformés industriellement, nous pouvons plus facilement les éviter.
  • Pesticides, herbicides, fongicides. Consommer au maximum de la nourriture bio

Soigner sa posture

Pour se sentir bien dans son corps, il est important d’avoir une bonne posture.

Cette dernière influence tout notre bien être. Pour vous en rendre compte, vous pouvez vous redresser et sourire. Comment vous sentez-vous ? Dans cette position, essayez d’être triste. C’est difficile n’est-ce pas ?

A l’inverse, il est presque impossible d’être heureux et motivé lorsque nos épaules sont basses et les coins de la bouche baissés.

Il est ainsi facile de comprendre pourquoi il est aussi important de se tenir droit, mais pas rigide et de sourire le plus régulièrement possible.

Faire masser son corps traumatisé

Le massage et le toucher permettent non-seulement de se détendre, de diminuer ses douleurs, mais aussi d’évacuer ses émotions. Personne ne ressort totalement le même d’une bonne séance de massage.

Un massage relaxant est une excellente manière de montrer à son corps qu’on l’aime. Il existe aussi de nombreuses techniques psycho-corporelles mélangeant le massage et le travail sur les émotions. Leur efficacité sur les traumatisés n’est plus à démontrer.

De l’exercice

Bouger permet à l’énergie de se débloquer, de circuler à nouveau. Même une simple marche peut changer tout notre rapport à notre corps. On peut utiliser une marche dans la nature pour méditer. Cette technique de méditation est plus facile pour les personnes qui ont de la peine à rester longtemps sans bouger.

L’essentiel est d’écouter son corps. Le but n’est pas de réussir des exploits ou de forcer outre mesure. Pour apprivoiser son corps traumatisé, il est important de lui donner de l’exercice, mais pas le contraindre. En cas de doute, une marche tranquille fait généralement l’affaire.

Une diète pour les traumatisés

Après un traumatisme, l’alimentation est généralement très perturbée. Les fortes émotions causent souvent une habitude de manger nos émotions. Nous ne parvenons plus à écouter ce dont a besoin notre corps pour se régénérer.

De plus, les hormones du stress peuvent causer un déséquilibre de la flore intestinale et une porosité intestinale. Le tout provoquant des problèmes d’absorption et d’assimilation.

Si notre corps, notre cerveau et nos glandes ne reçoivent pas les bons nutriments, ils ne peuvent pas guérir du traumatisme. Il est donc primordial de mieux nourrir notre organisme traumatisé. Cette diète est principalement destinée à diminuer le niveau de stress et à reconstruire l’intestin.

Manger de la nourriture vivante

Plus un aliment est transformé, moins il est nourricié et plus il peut interférer avec notre organisme. Par exemple, la farine raffinée interfère avec la production de leptine, une hormone coupant la faim.

Les aliments non transformés contiennent plus d’énergie et les fibres qu’ils contiennent permettent de mieux équilibrer notre digestion.

Favoriser les légumes pauvre en sucre

Les légumes sont les aliments sains ultimes car ils contiennent des :

  • sucres à longue chaîne
  • fibres
  • vitamines
  • minéraux
  • antioxydants

Ils sont donc très intéressants à consommer en grandes quantités. Favoriser les légumes les plus pauvres en sucres et riches en minéraux et vitamines comme :

  • Le céleri branche
  • Le brocoli
  • Les choux
  • L’endive
  • Les haricots
  • Le concombre
  • L’artichaut

Consommer surtout des légumes bio cultivés avec passion dans la région où vous vivez lorsque c’est possible. Sinon, il est important de faire au mieux.

Choisir des féculents à haute valeur nutritive

Les féculents apportent des sucres lents. Ils sont à la fois utiles et à la fois à consommer avec modération. Selon le type de féculents choisi, ils peuvent apporter plus ou moins d’amidon, des minéraux et des vitamines.

Il est important de sélectionner des féculents riches en nutriments et pauvres en substances toxiques. Par exemple :

  • Les patates douces font partie des féculents avec le meilleur apport de substances nutritives, à favoriser
  • Les anciennes céréales (petit épeautre, Sarrasin, quinoa, etc.) complètes sont à la fois pauvres en gluten et riches en minéraux
  • Les patates sont moins bonnes mais peuvent apporter des nutriments si elles ne sont pas trop cuites et mangées avec la peau

Favorisez plutôt la cuisson à la vapeur ou à l’eau.

Un peu de fruits

Les fruits contiennent à la fois un grand nombre de vitamines et d’antioxydants plus quelques fibres et minéraux. Cependant, ils apportent aussi de grandes quantités de sucres.

S’il est important de manger 1-3 fruits tous les jours, il ne faut pas exagérer sous peine de prendre trop de sucres. Il est surtout important de consommer des fruits frais et surtout pas de jus de fruits. Ces derniers n’ayant plus de fibres ou presque, les sucres sont directement disponibles. Ce sont donc des bombes sucrées, comme les sodas.

Attention au gluten, aux produits laitiers et aux produits chimiques

La plupart des personnes ayant subi un grave traumatisme ont une paroi intestinale très affaiblie, voir de la porosité intestinale. De plus, leurs processus enzymatiques sont souvent dysfonctionnels.

Les molécules à haut potentiel inflammatoire ou difficiles à digérer aggravent souvent les symptômes des traumatisés. En plus de l’inflammation intestinale, certaines peuvent même causer l’apparition de substances neurotoxiques dans le sang. Il est donc important de limiter leur consommation.

L’idéal absolu serait de totalement les éviter, mais ce n’est généralement pas viable à long terme. Ce qui est conseillé par les nutrithérapeutes est de limité leur consommation autant que possible. Par exemple en consommant des :

  • produits avec le moins de produits chimiques possibles
  • céréales anciennes (épautre, sarrazin, etc.), du riz ou de la quinoa
  • laits végétaux (avec modération et pas toujours le même)

Attention aux produits transformés sans gluten ni lactose, ils sont souvent remplis de substances encore plus inflammatoires.

Si on ne peut pas faire autrement que consommer de ces produits, il est possible de prendre des enzymes digestives pour aider. Contactez-nous pour avoir plus de renseignements ou posez la question à votre nutrithérapeute.

Les protéines

Les protéines sont extrêmement importantes pour le fonctionnement de notre corps et notre cerveau. Une personne qui a vécu un traumatisme a généralement besoin d’un surplus de protéines pour reconstruire les liaisons neuronales détruites.

La plupart des personnes pensent viande dès qu’on leur parle de protéines. Cependant, la viande n’est généralement pas la source de protéines la plus appropriée car elle contient beaucoup de graisses saturées, est acidifiante et inflammatoire. Il vaut donc mieux l’éviter.

Pour avoir sa dose de protéines journalière, favoriser plutôt :

  • Les graines germées : leurs protéines sont prédigérées et elles contiennent beaucoup de vitamines et minéraux
  • Les légumineuses : excellente source de protéines, de fibres et de minéraux, elles peuvent être plus difficile à digérer. Bien les faire tremper avant de les cuir
  • Les oeufs : contiennent les protéines les mieux absorbées par le corps. Il est plus sain de les manger à la coque et le matin pour éviter les problèmes liés à leur important contenu en cholesterol
  • Le poisson : à la base excellente source de protéines et de graisses, actuellement la plupart des poissons sont contaminés par du plastique et d’autres toxiques, donc à consommer avec modération

Les graisses

Pendant longtemps, les graisses ont été vues comme l’ennemi numéro 1 dans notre alimentation. On sait maintenant que les graisses sont loin d’être aussi mauvaises qu’on le dit. Au contraire, certaines sont même indispensables à notre santé.

On trouve ces acides gras essentiels (AGE) dans les huiles végétales et les poissons gras (sardines, macros, saumons, thons). Il est donc important d’en consommer suffisamment pour que le cerveau traumatisé puisse se régénérer.

Quelques exemples d’huiles riches en AGE :

  • Lin
  • Chanvre
  • Noix
  • Cumin noir (nigel)
  • Colza
  • Olive

Attention, les AGE ne supportent pas la chaleur, faire le moins chauffer ces huiles possible pour en profiter. Également toujours prendre des huiles de haute qualité et de première pression à froid.

Attention aux sucres

Après un choc, le corps traumatisé est généralement en recherche de sucre. Le goût sucré nous apporte du bien-être et du réconfort. Selon l’hypothèse la plus communément admise, cela viendrait de notre enfance où notre cerveau aurait lié le goût sucré du lait maternel et le réconfort d’être dans les bras de sa maman. Pour la médecine chinoise, le goût sucré renforce notre élément Terre, soit la confiance et le bien-être.

Quel que soit l’origine de ce phénomène, il est quasi automatique chez tous les traumatisés. Hors, le sucre est l’aliment le plus néfaste dans notre alimentation courante. Même s’il est nécessaire pour le fonctionnement de nos cellules, en particulier nos neurones, le sucre doit être consommé avec modération.

Si nous en consommons trop, notre pancréas devra sécréter de grandes quantités d’insuline, ce qui a des conséquences sur la régénération cellulaire, la concentration, la neurogénèse, etc.

Il vaut donc mieux en consommer avec modération.

Supplémenter en cas de traumatisme ?

Lorsqu’on a vécu un fort traumatisme, il est souvent nécessaire de prendre des compléments, par exemple en vitamines B. L’idéal est d’aller consulter un naturopathe ou un nutrithérapeute ou de demander à un pharmacien spécialiste en nutrithérapie. Si ce n’est pas possible, vous pouvez prendre en pharmacie (éviter ceux de super marché) des compléments multivitamines et minéraux adaptés à votre âge.

Tout est une question d’équilibre

Il est vital d’avoir en tête qu’un corps traumatisé a des besoins supérieurs et est beaucoup plus sensible qu’un autre. Une alimentation qui nous convenait peut devenir néfaste après un trauma. Il s’agit donc de s’adapter.

Cependant, le but de cet article n’est pas de vous rendre rigide avec votre alimentation. Tout est une question d’équilibre entre ce qui est bon pour notre santé et le plaisir à manger ce qu’on aime.

La sagesse du corps traumatisé

Le corps a les ressources pour dépasser les traumas. Le problème est que nous avons généralement appris à bloquer ces mécanismes naturels de régénération.

Les traditions chamaniques anciennes ont conservé les connaissances et les compétences nécessaires à l’activation de cette sagesse sans limite de notre corps. Voici quelques exemples d’exercices à appliquer pour libérer cette puissance :

La respiration du chaos

L’utilisation de la respiration a toujours été très importante pour libérer les émotions et les énergies bloquées dans le corps. La respiration du chaos est spécialement conçue pour nous obliger à lâcher prise et laisser la place au corps.

Recommandations

Cette respiration peut ne pas vous convenir si vous avez des problèmes cardiovasculaires, des douleurs importantes à la nuque ou aux épaules ou des troubles respiratoires graves. En cas de doute, parlez-en à votre médecin.

Première phase, la respiration chaotique

Dans cette première partie, le but est d’utiliser sa respiration pour lâcher prise sur le corps et les émotions. L’exercice consiste simplement à respirer le plus profondément et le plus rapidement possible.

Attention à bien respirer par le nez. Si vous respirez par la bouche, vous risquez l’hyperventilation. En respirant par le nez, même plusieurs minutes de cette respiration ne vous causeront pas de problème.

Commencer par placer des mains environ 5 cm devant sa poitrine. Les mains sont séparées d’une dizaine de centimètres et les coudes repliés sont le long des flancs.

Inspirer le plus rapidement et le plus possible en montant les épaules. Puis expirer le plus fort possible en laissant tomber les épaules. Les épaules et la poitrine de soulèvent et s’abaissent de manière à donner le maximum de force au souffle.

Pour la plupart des personnes et surtout pour les traumatisés, l’exercice est difficile et épuisant. Pourtant, il est important de le faire plusieurs minutes, 3 pour commencer puis augmenter la quantité peu à peu jusqu’à arriver à 15 minutes. Lorsqu’on se sent fatigué, la technique est d’augmenter le rythme pour sortir ses réserves et casser ses blocages.

Repos et introspection

Laisser la respiration reprendre un rythme normal. Rester ainsi environ 3 minutes en prenant conscience de ce qui se passe dans son corps.

Danse et mouvement

Terminer l’exercice en dansant librement. Mettre de la musique qui bouge et se laisser aller sans contrainte pendant quelques minutes.

Dialogue avec ses symptômes ou ses problèmes

On peut discuter avec nos maladies ou les parties traumatisées de notre être comme cela est proposé dans cet article. Nos douleurs, nos maladies, nos angoisses peuvent nous révéler beaucoup de choses sur notre fonctionnement. Il est bien sûr possible de lire des livres pour décoder la symbolique de tel ou tel problème, mais il est souvent beaucoup plus efficace et précis de demander directement à l’intéressé.

Vous pouvez utiliser la technique devenir ami avec son traumatisme émotionnel, en vous concentrant cette fois sur les douleurs ou les problèmes. Ces dernières vous donneront des conseils pour avoir une vie plus équilibrée.

Scanner son corps entier

Pour avoir des réponses plus précises, il est intéressant de lier les différentes techniques présentées dans cet article et les précédents avec de la méditation. Voici un exemple d’utilisation :

  • Commencer par quelques minutes de respiration du chaos
  • S’asseoir confortablement mais en conservant le dos droit
  • Faire le respiration du ventre pendant quelques minutes pour bien se détendre
  • A l’inspiration, suivre le souffle jusque dans ses poumons, puis suivre l’air alors qu’il passe dans le sang et va dans le cœur
  • Installer sa conscience dans son cœur
  • De là, choisir où on désir aller (douleur, organe en souffrance, etc.) ou demander à être conduit là où il est le plus important qu’on aille
  • Repartir dans le sang jusqu’à ce lieu
  • Installer sa conscience dans ce lieu et prendre quelques minutes pour discuter et poser des questions sur :
    • l’origine et les raisons du problème
    • les informations que le problème nous transmet
    • les actions ce qu’on peut faire pour améliorer la situation
    • ce qu’on peut faire de manière générale
  • Une fois la conversation terminée, revenir à son cœur par les vaisseaux sanguins
  • Prendre un moment d’intégration avant de revenir pleinement conscient de son environnement
  • Noter ce qu’on a appris avant de risquer de l’oublier

Faire ce travail régulièrement permet de mieux comprendre son corps et les raisons qui se cachent derrière nos douleurs. Au début, le contact est souvent difficile. Même avec la respiration du chaos qui permet de relâcher le mental, nous avons souvent de la difficulté à accepter que nos organes puissent nous parler. Avec le temps, la communication deviendra de plus en plus fluide. Après quelques mois, il suffit généralement de se concentrer sur une partie du corps pour parvenir à discuter librement avec elle.

Aimer son corps traumatisé

Les différentes approches présentées dans cet article servent principalement à se rapprocher et apprendre à aimer son corps. Après un traumatisme, il y a souvent une déconnexion du corps. Nous nous privons alors de toute sa sagesse et ses capacités à passer au-delà des traumatismes. Avant de pouvoir avancer et dépasser nos blocages, nous devons (re)créer une connexion harmonieuse avec notre corps, traumatisé ou non.

Alors faites quelque chose pour votre corps aujourd’hui. Montrez-lui combien vous l’aimez et il vous le rendra.

Amicalement vôtre,

Wanderer

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