Être incarné – 1ère partie les bases de l’incarnation

L’incarnation est généralement le point qui pose le plus de problème aux AIP.

C’est d’autant plus difficile pour les Starseeds et les anges terrestres d’accepter la lourdeur et les contraintes de la matière.

Quand notre âme est habituée à vivre dans la légèreté et la lumière, quoi de plus dur, en effet, que de s’incarner et d’accepter les particularités de la matière ?

Que signifie concrètement être incarné

La définition de l’incarnation semble aller de soi : vivre dans un corps composé de matière.

Mais la réalité est un peu plus complexe. Sinon, cela voudrait qu’il n’existe qu’une seule façon d’être incarné sans possibilité d’influencer cet état en dehors de la mort.

Notre corps est composé à la fois de matière et d’énergie. Et, nous pourrions définir l’incarnation comme la mesure de notre présence dans ces corps. Quelqu’un de peu incarné est la plupart du temps hors de son corps et surtout de sa vie.

Être incarné signifie donc vivre en conscience de ce qui se passe dans son corps : les sensations, les douleurs, les émotions, le bien-être et la paix… agir avec son corps dans la matière et vivre pleinement l’ici et maintenant.

Incarnation et AIP

La plupart des âmes incarnées sur Terre sont dites Ascendantes.

C’est-à-dire qu’elles sont là pour apprendre à s’élever. Leur travail consiste donc à rechercher l’éveil et l’illumination tout en augmentant leurs taux vibratoires. Elles sont souvent tout d’abord très attirées par la matière, mais se tournent peu à peu vers la psychologie puis la spiritualité. Cela leur prend en général de nombreuses vies.

Les AIP sont généralement Descendantes.

Cela signifie que leur tâche primaire est d’accepter de rentrer dans la matière pour lui permettre de changer son taux vibratoire. Elles sont déjà “éveillés” au sens commun, mais ont souvent des difficultés à être vivant dans un corps. Elles doivent donc apporter leur spiritualité dans la matière. Amener l’énergie du Ciel sur la Terre.

Apprendre à s’incarner est donc la priorité pour la plupart des AIP. Les Starseeds et les anges terrestres n’étant généralement jamais venu sur Terre, l’incarnation leur est particulièrement difficile. Également, les maîtres de lumière et les avatars, bien que plus habitués à l’incarnation sur Terre, ont aussi souvent des difficultés à se (ré)adapter à la matière, n’étant généralement pas venus depuis un moment.

L’importance d’être incarné

Il n’est pas toujours évident d’accepter son incarnation pour un Descendant car nous venons souvent dans un monde ou une dimension dépourvu de la même densité et souffrance. Qui plus est, s’ajoute notre mental et ego qui nous désolidarise de notre lumière et pouvoirs intérieurs. Alors, bien que nous ayons décidé, au niveau de notre âme, de nous incarner pour aider la terre et ses habitants dans leur évolution ainsi que pour notre propre évolution, nous refusons ou n’arrivons tout simplement pas à nous incarner.

Et nous finissons souvent par nous rendre compte que refuser notre incarnation serait comme d’organiser un voyage extraordinaire puis le regretter tout du long au lieu d’en profiter. Il est donc important d’apprendre qui nous sommes, nous retrouver et (re)trouver notre centre pour incarner pleinement le divin en nous.
En acceptant de nous incarner, nous nous permettons ainsi de vivre pleinement l’expérience, ce qui est en général ce que notre âme souhaite. Beaucoup de personnes cherchent leur mission de vie pendant des années en oubliant simplement de vivre.

L’incarnation comme source de puissance

Nous vivons dans un monde de matière. L’énergie qui le constitue ne peut être maîtrisée que depuis la matière. Cela signifie qu’un être désincarné ne peut l’influencer directement. C’est la raison pour laquelle beaucoup de personnes très avancées spirituellement ont beaucoup de difficultés dans leur vie matérielle. Même s’ils évoluent bien à l’intérieur, ils n’ont pas l’incarnation nécessaire pour modifier concrètement le monde autour d’eux.

Dans un autre sens, des personnes pas du tout avancées spirituellement sont parfois tellement bien dans la matière qu’elles attirent tout ce qu’elles désirent. C’est un des facteurs qui a amené l’humanité là ou elle en est actuellement.

Le souffle incarné

La plus grande source de puissance lorsque l’on est incarné est le prana, l’énergie qui se trouve dans l’air. Cette énergie n’est disponible que pour les êtres vivants qui peuvent respirer. Cette énergie est ensuite stockée dans nos tissus et nos cellules et est utilisée pour nous accompagner dans notre incarnation et nos matérialisations.

Une bonne incarnation passe donc par la respiration.

On dit d’ailleurs que l’air c’est la vie. La plupart des personnes peu incarnées respirent très peu ou très lentement. Il y a cependant une exception : les personnes dont les cellules vibrent très rapidement (ce qui est souvent le cas pour les personnes spirituellement très avancées) ont souvent moins besoin d’air pour vivre. C’est pourquoi le nombre de respiration par minute est utilisé par certaines écoles pour mesurer le degré d’avancement de leurs disciples.

Les émotions

L’incarnation nous permet de vivre nos émotions.

Vous allez me dire que ce n’est pas un avantage et il m’arrive parfois de le penser aussi. Pourtant, certains Channels disent que beaucoup de créatures désincarnées donneraient tout pour pouvoir ressentir des émotions et qu’il s’agit des outils les plus efficaces pour avancer spirituellement.

Toutes les émotions sont une source d’énergie et d’avancement si on sait comment les utiliser et qu’on ne tombe pas dans le drama. Ce dernier nous maintient alors loin de nos véritables émotions en nous faisant croire que nous ne sommes vivants qu’en étant dans le drama et la sur-émotionnalitée. Alors qu’en réalité, il nous empêche de nous incarner concrètement.

Les sensations

Pour avoir des sens, il faut un corps. L’énergie permet de percevoir les éléments qui nous entourent, mais pas d’en avoir la sensation. C’est pourquoi les êtres de lumière ne connaissent pas la douleur ou le bien-être physique et ne peuvent pas réellement nous conseiller sur ces sujets.

Lorsqu’une personne se projette dans l’espace astral, elle peut avoir l’impression de sentir les objets car elle ramène les sensations dans son propre corps, ce que ne peut pas faire un être désincarné.

Les sensations sont nécessaires à la matérialisation et la création dans le plan de la matière. Nous devons sentir un objet pour l’amener du plan astral au plan physique.

Difficultés de l’incarnation

Si beaucoup de personnes sont très peu incarnées, c’est parce que l’incarnation amène son lot de difficulté auxquelles nous ne voulons ou ne pouvons pas nous confronter :

  • Nos émotions négatives et lourdes (peur, colère, tristesse, etc.)
  • Nos traumatismes du passé qui restent ancrés dans le corps
  • L’inertie et la lourdeur générales de la matière
  • Les douleurs physiques et psychologiques
  • Nos limitations

Rester peu incarné nous “protège” en partie de ces ressentis considérés comme négatifs. Cependant, cela nous empêche de les transcender. Tous ces ressentis négatifs et non-entendus finissent par s’accumuler dans notre corps et créent des pathologies (maladies) de plus en plus fortes pour être entendus et nettoyer. Vivre loin de son incarnation permet donc de moins souffrir dans l’instant présent, mais fait souffrir plus longtemps et empêche de vraiment changer tant que nous n’entendons pas ces parts de nous qui sont en souffrance.

Tout est donc une histoire de choix : s’anesthésier tout en laissant la douleur grandir peu à peu ou accepter de vivre pleinement les joies et les tristesses de son incarnation pour les transcender.

Évidemment, c’est assez facile à dire. Nous sommes en train de mettre en place un programme pour vous permettre d’entrer en communication avec ses parts de vous et d’ainsi vous permettre de mieux vous incarner.

Les obstacles de l’incarnation

Notre société moderne est remplie de croyances et d’éléments qui nous empêchent de nous incarner totalement. Il faut dire qu’une personne incarnée est pleinement responsable de sa vie et donc potentiellement peu manipulable par les médias, la politique et le marketing.

Tous ces éléments nous empêchent de nous incarner tout en nous faisant croire qu’ils sont nécessaires de l’incarnation.

Le drama

On a déjà parlé de l’un des pièges les plus courants : le drama. On peut penser que les personnes vivant à fond dans le drama sont très incarnées alors qu’il s’agit du contraire : elles se servent de l’énergie de l’émotionnalité pour fuir leur vie et exister uniquement dans un monde fantaisiste où tout n’est qu’émotionnalité.

Le piège est que le drama nous fait croire qu’il est nécessaire à l’incarnation. Les personnes qui n’y entrent pas semblent déconnectées de la réalité alors qu’elles y sont probablement davantage. Elles ne confondent juste pas émotion et émotionnalité.

L’ego et le mental

L’ego et le mental essaient souvent de nous faire croire qu’ils sont nécessaires à cette incarnation et que, sans eux, nous ne sommes pas vraiment incarnés.

En réalité, quand ils sont mal équilibrés (ce qui est souvent le cas dans notre société), ils nous empêchent de nous incarner pleinement, simplement car cela leur enlèverait leur “pouvoir” sur nous. Si nous incarnons toute notre puissance, nous n’avons plus besoin d’être protégés. Ils croient qu’ils seront éliminés alors qu’ils s’intègrent seulement à notre être et nous permettent d’agir concrètement dans la matière.

En nous perdant dans le drama, les pensées ruminatives, du jugement, des croyances, ils s’assurent que nous stagnons, perdons notre temps à tourner en rond, loin de notre vraie vie.

Les définitions

Donner une définition peut nous aider à éclairer ce qu’on vit ou une partie de qui nous sommes. Ce qui nous permet de transcender ces différents états et aller au-delà.

Mais, souvent, on croit qu’en se définissant on aide à s’incarner. Alors, qu’en réalité, c’est simplement une autre facette de notre mental et de notre ego qui nous glisse dans un rôle. Tel un acteur qui incarne bien son personnage, on peut croire que nous incarnons le rôle de notre vie. Mais tout comme un acteur court le risque de trop s’identifier à son rôle, nous nous perdons dans les personnages que nous créons.

Plus nous nous définissons comme ceci ou cela, moins nous sommes nous mêmes. Être réellement incarné, c’est être rien et tout à la fois, ou simplement soi. Si j’ai besoin d’être seulement un entrepreneur, un professeur ou un artiste, c’est que moi seul ne suffit pas. Nous sommes tous multi-facettes et pouvons ainsi éclairer et incarner n’importe quelle facette de ce qui nous compose.

Posséder pour être incarné

Notre société et le marketing nous font croire que tout est lié au fait de posséder. Du coup, beaucoup de personnes mélangent incarnation et possession. Comme si les personnes les plus riches étaient les mieux incarnées 😉

Posséder n’empêche pas d’être incarner. Au contraire, avoir des objets que l’on aime vraiment peut nous aider à être plus proche de nos émotions, de notre corps et de notre être.

Ce qui peut gêner l’incarnation est de placer son bien-être dans ses possessions. Si notre bonheur passe par le fait d’acheter ou de posséder des habits, les derniers gadgets à la mode ou une magnifique maison, nous plaçons notre attention sur des objets extérieurs au détriment de notre moi intérieur. On incarne alors ce qu’on possède sans incarner qui nous sommes.

C’est pour ça que vivre dans la simplicité permet une meilleure incarnation de qui on est plutôt que de ce qu’on a. Nous sommes ainsi plus concentrés sur nous-même et nous perdons moins dans le cercle sans fin pour posséder toujours plus.

Les informations

Voilà un des points qui amène généralement le plus de confusion. Les informations sous toutes leurs formes sont souvent vues comme la solution pour savoir ce qui se passe dans le monde et donc être “ancré” sur cette Terre. Les personnes accros aux informations disent souvent que ceux qui ne suivent pas l’actualité sont déconnectés du monde et de la vie.

Pourtant, si on observe bien ce qui se passe réellement, les informations vues dans les médias produisent généralement les effets suivants :

  • Elles sont faites pour mettre les personnes dans le drama
  • Lorsque nous nous concentrons sur les problèmes des autres pour lesquels nous ne faisons rien, nous nous éloignons de la responsabilité de notre propre vie et donc de notre incarnation
  • La plupart des nouvelles nous conduisent dans des émotions négatives, nous avons alors tendance à nous couper de nous mêmes pour moins les ressentir
  • Les informations poussent généralement au jugement, ce qui nous place dans l’ego et plus dans notre corps
  • Au lieu d’être ici et maintenant, notre esprit est focalisé sur des choses qui se passent ailleurs et dont nous sommes loin de tout savoir
  • Beaucoup d’informations ne prennent en compte qu’une partie de la réalité, voir pour certaines sont entièrement créées. Nous nous attachons alors qu’à une version tronquée de la réalité

Ce sont les raisons pour lesquelles beaucoup de coachs ou de maîtres spirituels préconisent de ne pas regarder les informations. En réalité, on peut toujours les regarder si on arrive et sait garder un certain recul.

Les relations

Les relations sont à double tranchant. D’un côté, une relation équilibrée, vraie, intense et basée sur l’échange peut aider à s’incarner. D’un autre, les relations superficielles ou déséquilibrées ont plutôt tendance à nous écarter de notre base.

Imaginons que nous soyons dans un triangle de Karpman avec un groupe d’amis. Tant que nous y restons, nous prenons des rôles dont aucun n’est nous-même. Il s’agit donc d’un des meilleurs moyens pour ne pas s’incarner.

Les relations peuvent aussi très facilement nous entraîner dans le drama et nous y maintenir. Elles sont aussi le lieu idéal d’éléments gênant l’incarnation comme le jugement, les attentes, les enjeux, etc.

Nous pouvons aussi chercher à prendre une partie de la responsabilité de la vie de l’autre tout en lui donnant les éléments de notre responsabilité dont nous ne voulons pas. Même si cela peut donner, dans un premier temps, l’impression que cela nous aide à avancer, en réalité, c’est un moyen de notre ego pour ne pas prendre la responsabilité de notre vie et donc nous incarner pleinement.

Films, séries, jeux vidéos et autres multimédias

Utiliser des artifices pour s’évader un instant des contraintes de sa vie n’est pas trop délétère. Tant que cela ne prend pas la place des vraies choses. Lorsque nous sommes fatigués et avons besoin d’un moment pour débrancher notre cerveau, l’aide d’artifices multimédias peut être envisagée. Même si une séance de méditation peut se montrer plus efficace avec un effet ancreur bien plus appréciable. Un peu comme se laisser tranquille sur le canapé pour se reposer et faire une séance légère de sport qui nous ressource beaucoup plus dans le fond.

Par contre, lorsque nous nous servons de ces éléments pour fuir la réalité de manière régulière, cela empêche notre incarnation. Nous utilisons d’ailleurs généralement ces artifices dans ce but. La vie moderne met le stress, la peur et le mal-être dans nos vies tout en nous proposant le moyen de nous en échapper. “Du pain et des jeux pour le peuple !”.

Souvent, lorsqu’on s’en rend compte et se détache du pourquoi on a besoin de ces outils, ils deviennent beaucoup moins attrayants.

La lecture

La lecture peut avoir un effet semblable, mais généralement moins important. Cela dépend beaucoup du type de lecture et de la manière de lire. Lorsque nous lisons en Conscience des volumes qui nous permettent de mieux comprendre nos fonctionnements et d’évoluer, la lecture est source d’ancrage. Lorsqu’elle nous aide à développer notre imagination, elle nous aide à créer notre vie. Ce n’est que quand elle nous sert à fuir dans d’autres mondes qu’elle peut gêner l’incarnation.

Les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux étant des lieux idéaux pour les relations qui peuvent être vide de sens, le drama, le jugement et la fuite de la réalité, ils sont l’un des moyens les plus efficaces pour éviter de s’incarner.

Leur succès est basé là-dessus. Ils donnent à notre mental, ego et émotionnel de la matière pour continuer à exister. D’ailleurs tout est fait dans ces systèmes incroyablement bien pensés pour nous rendre accro, jusqu’à la dépendance.

En prenant tout le recul nécessaire, on peut simplement s’en servir pour comprendre les mécanismes humains et nos propres manières de fonctionner, communiquer et échanger avec d’autres pour notre évolution.

Les exercices d’ancrage inadaptés

Quand on commence à avoir conscience de nos troubles d’incarnation, nous faisons généralement des recherches et trouvons que nous avons besoin d’ancrage. C’est généralement vrai, mais pas toujours.

Nous commençons alors des exercices, souvent trouvé sur Internet ou conseillé par un coach ou un thérapeute. Le problème est que ces exercices ne sont pas forcément adaptés à nos besoins ou notre manière d’être. Ils auront alors généralement l’effet inverse de celui escompté : ils diminueront nos capacités d’incarnation et nous ferons douter de nous possibilités de changer. Ils sont alors de parfaits outils pour ego et mental.

Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas les utiliser, au contraire. Il faut juste trouver les exercices qui vous correspondent. Nous aborderons ce sujet dans un prochaine article.

La spiritualité et le développement personnel

Là aussi on a des outils à double tranchants. Si la spiritualité est une manière fantastique de vivre son incarnation sur cette Terre, elle est utilisée par un grand nombre de personnes pour fuir la réalité.

La plupart des approches spirituelles amènent le divin sur Terre dans nos vies. Elles permettent alors de s’incarner pleinement. Si par contre nous passons notre vie dans les étoiles à la recherche d’un dieu à l’extérieur de nous, nous ne sommes presque plus incarnés.

Le développement personnel aide généralement à être plus ancré, mais il peut aussi représenter plusieurs pièges :

  • On peut de perdre dans le fait de vouloir évoluer toujours plus sans vivre son évolution
  • Les exercices proposés peuvent ne pas nous correspondre et avoir l’effet inverse
  • Se poser trop de questions renforce parfois mental et ego
  • On peut passer sa vie à essayer de se nettoyer plutôt que de vivre
  • Certaines personnes deviennent addictes au développement personnel et s’y perdent complètement

Comme pour presque tout, il s’agit d’y aller avec le recul nécessaire et mesure. On peut se demander pour chaque sagesse ou chaque exercice si on se sent plus présent dans son corps après l’avoir fini ou si au contraire on a plus envie de s’enfuir au loin.

Faire 10 minutes de méditation puis 1 heure sur les réseaux sociaux ou à regarder des vidéos qui ne nous intéressent pas est généralement un bon indicateur.

Mieux s’incarner

Dans la deuxième partie, nous verrons les différents types d’incarnation et des méthodes pour mieux s’incarner.

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Amicalement vôtre,

Wanderer & Bhân

2 Thoughts on “Être incarné – 1ère partie les bases de l’incarnation

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